Big Mac, frites et coca-cola pour un total de zéro émission carbone ? C’est le nouveau concept que McDonald’s (零碳餐厅) vient d’inaugurer le 20 septembre à l’ouest de Pékin, au sein du parc de Shougang, ancien complexe sidérurgique devenu modèle de reconversion industrielle et d’écologie urbaine.
Si la chaîne américaine n’est pas la première à faire le pari d’un restaurant « zéro carbone » (son grand rival KFC l’a précédé de quelques mois), l’établissement pékinois devrait être le premier en Asie-Pacifique à obtenir la double certification LEED grâce à ses matériaux de construction écologiques ou recyclés et à ses 2 000 m2 de panneaux solaires installés sur son toit, lui permettant de produire suffisamment d’énergie (330,000 kWh par an) pour couvrir ses besoins quotidiens.
Outre les emballages en papier, les sacs plastique biodégradables et les gobelets sans paille, le plus curieux est sans aucun doute ces vélos électriques sur lesquels parents et enfants peuvent manger leurs burgers et pédaler en même temps, tout en rechargeant leurs téléphones portables. Dans le même esprit, tous les clients venus à pied ou à bicyclette – navigateur GPS à l’appui – se sont vus offrir un café latte.
A travers ce concept, le géant du fast-food espère promouvoir un mode de vie à « bas carbone », manière pour l’enseigne de séduire une clientèle plus sensible aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui et de demain. Et la chaîne américaine ne compte pas s’arrêter là : McDonald’s ambitionne d’ouvrir 1 800 restaurants « verts » dans l’Empire du Milieu d’ici la fin de l’année, bien décidé à tenir sa promesse d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Sommaire N° 34 (2022)