Le Vent de la Chine Numéro 22 (2024)

du 23 au 29 juin 2024

Editorial : Pékin menace le porc européen
Pékin menace le porc européen

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir la Chine réagir : cinq jours seulement après que la Commission européenne ait annoncé une hausse provisoire des tarifs douaniers à l’encontre des véhicules électriques « made in China », Pékin a répliqué le 17 juin en ouvrant une enquête antidumping sur le porc européen (3 milliards de $ d’exportations vers la Chine en 2023).

Cette investigation vient s’ajouter à une autre, ouverte il y a six mois, contre les brandys en provenance de l’Union européenne et ciblant de fait la France, pays qui a fait campagne auprès de Bruxelles pour protéger son industrie automobile. Les résultats pourraient être communiqués d’ici la fin août, soit peu après l’entrée en vigueur prévue des tarifs européens contre les voitures électriques chinoises (4 juillet).

Officiellement, l’enquête visant le porc européen a été ouverte suite au récent dépôt de plainte des professionnels chinois du secteur porcin auprès de leur ministère du Commerce. Cependant, cela faisait des semaines que la presse officielle jouait avec les nerfs des milieux d’affaires en énumérant les secteurs (produits laitiers, grosses cylindrées, aéronautique…) pouvant faire l’objet de mesures de rétorsion de la part de Pékin.

Cette tactique avait déjà été employée par la Chine en 2020, lorsqu’elle prévoyait de sanctionner l’Australie pour avoir osé demander une enquête sur les origines de la Covid-19. Ce sont finalement les vins « from the land down under » qui ont fait les frais de la dispute entre Pékin et Canberra. Il aura fallu attendre quatre longues années et un réchauffement des relations entre les deux pays pour que la Chine lève ses tarifs…

A vrai dire, voir le porc européen pris pour cible n’est pas exactement une surprise. Parmi les principaux pays européens exportateurs de porc vers la Chine (Espagne, Danemark, puis Pays-Bas suivis par la France) se trouvent aussi les principaux soutiens de Bruxelles dans son enquête sur les subventions dont bénéficient les véhicules électriques chinois.

L’autre facteur qui a sûrement poussé Pékin à s’en prendre au porc européen est la situation domestique. Après avoir vu un quart de leurs bêtes décimées par la fièvre porcine africaine ces dernières années, les producteurs chinois ont accéléré leur modernisation pour se protéger contre la maladie et se retrouvent aujourd’hui en surproduction. A tel point que Pékin leur a demandé de réduire la taille de leur cheptel de 2 millions de truies… Résultat : les prix du porc sont en berne depuis de longs mois, sous l’effet conjugué de consommateurs devenus plus regardants à la dépense…

Ainsi, en réduisant ses importations européennes, Pékin pourrait faire remonter les prix et lutter contre le spectre de la déflation qui plane sur son économie, tout en montant les nations européennes exportatrices contre Bruxelles. Voilà qui s’appelle faire d’une pierre deux coups.

Tarifs ou non, les exportations de porc européen vers la Chine étaient de toute façon amenées à baisser, étant donné la redoutable concurrence des producteurs brésiliens et américains.

Cela n’empêche pas les producteurs hexagonaux d’accuser le coup : la Chine représente leur premier marché à l’export (hors Europe), selon l’association interprofessionnelle Inaporc. Même si elles étaient en recul de 20 % l’an dernier, les ventes vers ce pays ont atteint 257 millions d’euros en 2023. Il s’agit essentiellement de pièces non consommées en France (pieds et oreilles), mais très appréciés en Chine. L’Empire du Milieu étant l’un des seuls acheteurs pour ces morceaux, les producteurs auront du mal à trouver d’autres débouchés…

Si les tarifs se matérialisent (au plus tôt 60 jours après l’ouverture de l’enquête, au plus tard d’ici 18 mois), ce serait un coup dur pour une filière qui se félicitait encore en mai dernier d’un accord ouvrant la voie à l’exportation des abats blancs (estomacs et intestins), conclu durant la visite de Xi Jinping en France.

Et Pékin pourrait bien ne pas s’arrêter là. Le quotidien nationaliste « Global Times » a récemment rapporté une proposition visant à augmenter de 10% les taxes douanières sur les importations de grosses cylindrées, ce qui affecterait particulièrement les constructeurs allemands comme Audi, BMW, Mercedes et Porsche. Cette décision pourrait toutefois s’avérer contreproductive puisque Berlin s’est déjà ouvertement prononcé contre l’enquête de Bruxelles, mais pourrait inciter Olaf Scholz à poursuivre son lobbying auprès de la Commission européenne avant que les tarifs ne deviennent « définitifs » en novembre prochain

Il est donc hautement probable que Pékin attende cette échéance pour rendre sa décision sur le porc. Peut-être que le cognac connaitra son sort avant cela… Une lueur d’espoir nous vient néanmoins du ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck qui, de passage à Shanghai, a révélé que la Chine avait finalement accepté d’entamer des négociations concrètes avec Bruxelles au sujet des véhicules électriques. « Il s’agit de quelque chose de nouveau et de surprenant dans le sens où cela n’avait pas été possible auparavant », a-t-il précisé. L’avenir nous dira si Bruxelles a eu raison de miser sur la manière forte.


Géopolitique : La Chine va-t-elle tomber dans le piège imaginaire qu’elle s’est créée ?
La Chine va-t-elle tomber dans le piège imaginaire qu’elle s’est créée ?

Ces derniers jours, des rapports non démentis ont fait état d’une rencontre entre le Président chinois, Xi Jinping, et la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans laquelle le dirigeant du Parti communiste aurait affirmé : « Washington tente d’inciter Pékin à attaquer Taïwan ». La rencontre en question a eu lieu en avril 2023 et le contenu des propos de Xi a été divulgué au Financial Times par plusieurs personnes.

Selon le leader chinois, les États-Unis essaieraient de « piéger la Chine » pour qu’elle envahisse Taïwan. Toutefois, celui-ci, en dirigeant magnanime et responsable, ne mordra pas à l’hameçon. Ces déclarations sont importantes car elles lèvent le voile sur la question la plus épineuse des relations sino-américaines et des relations entre la Chine et le monde : la sécurité de Taïwan.

Certes, ces propos de Xi ne sont pas nouveaux en soi : de nombreux universitaires chinois et officiers militaires ayant affirmé que Washington essayait de « provoquer » Pékin en fournissant des armes à Taïwan. S’exprimant devant l’Asia Society en janvier, Cui Tiankai, ancien ambassadeur de Chine à Washington, avait ainsi déclaré que la Chine « ne tomberait pas dans le piège que quelqu’un pourrait nous préparer », en une allusion à peine voilée aux États-Unis. Mais la remarque de Xi à von der Leyen est le premier cas connu où il a fait une telle déclaration à un dirigeant étranger.

Xi Jinping a également alerté qu’un conflit avec les États-Unis compromettrait son objectif de parvenir à un « grand rajeunissement » d’ici 2049. Or pour Xi, la « réunification » avec Taïwan (c’est-à-dire son annexion) fait nécessairement partie des conditions d’une telle « réjuvénation » de la patrie chinoise. Il y a donc ici une forme de paradoxe.

Ces propos de Xi sur Taïwan sont intéressants à plusieurs titres. D’abord parce qu’ils semblent démontrer que la Chine finalement croit aux récits complotistes qu’elle propage. On se demande souvent si la fabrication de fausses nouvelles et de récits alternatifs (de la part de la Chine sur Taïwan ou de la Russie sur l’Ukraine) est simplement de la propagande destinée à rendre l’adversaire occidental confus et indécis, angoissé et emprunté (devant le choix qu’il doit faire entre des récits opposés et contradictoires du même « événement ») ou s’il s’agit de l’expression d’une conception du monde parallèle mais acquise, acceptée et crue par l’émetteur même.

Ce récit chinois structuré par l’idée que Washington veut la mort de la Chine et utilise Taïwan comme monnaie d’échange semble bien éloignée de la réalité, même s’il peut être facilement alimenté par tous ceux qui pensent que les conflits dans le monde n’ont pour d’autre but que d’alimenter le complexe « militaro-industriel » américain…

D’une part, l’administration Biden souligne depuis longtemps qu’elle ne soutient pas l’indépendance de Taïwan mais s’oppose simplement aux changements unilatéraux du statu quo. Or, la Chine considère tout soutien militaire à Taïwan comme une forme de soutien de l’indépendantisme alors qu’il s’agit d’une assurance (d’ailleurs assez faible) contre l’annexion violente.

D’autre part, s’il y a bien une chose que Washington veut éviter, c’est un conflit direct avec la Chine dont on sait qu’il serait désastreux pour l’économie mondiale : le soi-disant complexe militaro-industriel ne pèse pas bien lourd face à Apple, TSMC ou Nvidia qui sont les fers de lance du marché aujourd’hui et qui seraient les premiers touchés par une telle crise.

En outre, le fait que Xi Jinping rapporte et assume de tels propos semblent confirmer autre chose, à savoir un exercice solitaire du pouvoir, un accès limité à l’information, une composante de communication réduite à plaire au Prince. Comme le disait le sinologue Jude Blanchette : « Si Xi Jinping croit sincèrement que les États-Unis cherchent activement un conflit avec la Chine au sujet de Taïwan, alors les inquiétudes selon lesquelles Xi a créé un vide d’information autour de lui ou reçoit de mauvais conseils de la part de ses subordonnés, sont, de manière inquiétante, fondées ».

Enfin, le problème structurel qui se profile derrière l’expression d’une telle croyance est que la grille d’interprétation chinoise du monde semble fortement biaisée : si la Chine se comporte de façon si agressive envers ses modestes voisins, comme les Philippines (un marin philippin a eu son doigt amputé après un arraisonnement violent par des garde-côtes chinois dans les eaux de la ZEE de Manille), c’est parce que la Chine (comme la Russie d’ailleurs, et c’est sans doute un réflexe de grande puissance impériale) n’arrive pas à imaginer qu’un petit pays puisse se refuser à sa « gouvernance bienveillante ». L’incapacité à prendre en compte l’autonomie stratégique des « petits » pays, fait que la Chine interprète nécessairement les actions des autres pays comme celles de pantins dirigés par les Etats-Unis. C’est d’ailleurs le propre du complotisme de se donner un ennemi tout puissant et omniscient (la CIA, le FBI…) sans voir les limites de cette puissance, les ratés incessants du pouvoir.

Or, la réalité géopolitique nous a montré ces 20 dernières années la limite de « l’Occident » à façonner un monde à sa mesure : attentats du 9 septembre, retrait d’Afghanistan, invasion de l’Ukraine, enrichissement en uranium de l’Iran et de la Corée du Nord…

Il est donc probable que les dénégations du ministre taïwanais de la Défense et des responsables américains ne changeront rien à la croyance chinoise. Le ministre de la Défense de Taïwan, Wellington Koo a beau déclarer que « Taïwan ne cherche pas la guerre avec Pékin et [que] sa politique consiste à mettre en place une capacité de dissuasion défensive à plusieurs niveaux pour rendre plus difficile la capture de l’île par la Chine », la Chine entendra toujours l’inverse. Pour Pékin, la résistance à l’invasion est une « agression » à laquelle elle se doit de s’opposer en envahissant Taïwan, tout en disant qu’elle fait de son mieux pour se restreindre de le faire, du moins dans l’immédiat.

Pourtant, le discours de Xi Jinping pourrait sembler rassurant : en disant qu’il ne tombera pas dans le piège américain, il semble que la perspective d’un conflit s’éloigne. C’est une certaine manière de dire que la Russie n’a pas eu cette intelligence, puisque, elle, serait tombée dans le piège de l’OTAN. La Chine, elle, à l’inverse de la Russie, ne tombera donc pas dans le piège de ses ennemis qui voudraient la forcer à la guerre. Si tel était le cas, ce serait parfait. Personne ne veut la guerre dans le détroit.

Mais cette phrase peut aussi vouloir dire l’inverse : toutes les actions de la Chine ne sont toujours que des réactions, donc, si d’aventure la Chine devait attaquer Taïwan (ou les Philippines, ou l’Inde), ce ne serait que contrainte et forcée. La Russie ne justifie-t-elle pas son attaque contre l’Ukraine par des raisons de sécurité « interne » ? C’est l’aspect stratégique d’un tel discours à von der Leyen : si nous paraissons agressifs, c’est à cause des Etats-Unis ; c’est à vous Européens de vous détacher des Etats-Unis, de retrouver votre indépendance stratégique, afin que nous, Chinois, ne tombions pas dans le piège formosan de Washington de la même manière que la Russie est tombée dans le piège ukrainien de l’OTAN…

Concluons simplement en disant que, quand bien même l’idée d’un piège américain est fausse, si cela peut aider Pékin à ne pas y tomber, pour une fois, on préférera l’illusion au réel et on ne peut qu’encourager un tel récit alternatif du monde en Chine… Même s’il vaudrait mieux que la Chine n’invente pas des moulins contre lesquels elle trouve héroïque de refuser de se battre et apprenne à dialoguer avec les puissances moyennes qui l’entoure sans demander d’allégeance ou de tribut et en reconnaissant leurs droits à l’existence.

Par Jean-Yves Heurtebise


Politique : Règlements de comptes à l’approche du 3ème Plenum
Règlements de comptes à l’approche du 3ème Plenum

Les cadres continuent de tomber comme des mouches (ou plutôt comme des « tigres » selon le bestiaire de l’anti-corruption). Après la chute de l’ex-ministre de la Justice, puis celle du ministre de l’Agriculture, voici le tour de l’ancien secrétaire du Parti au Tibet, Wu Yingjie (cf photo), d’être placé sous enquête. C’est le 8ème cadre de niveau ministériel à être inquiété par les enquêteurs de la Commission Centrale de l’Inspection de la Discipline (CCID) depuis le XXème Congrès du Parti en octobre 2022.

Depuis son départ du « toit du ciel » fin 2021, Wu, avait été nommé vice-directeur d’un comité sur la culture, les données et études historiques de la CCPPC. Alors, pourquoi s’en prendre à un homme de 67 ans, qui semblait aspirer à partir tranquillement en retraite ?

En 2016, l’annonce de sa nomination à la tête de la région autonome tibétaine avait été relativement bien accueillie par les analystes étrangers après cinq années de gouvernance « dure » sous Chen Quanguo (ex-membre du Politburo et ancien secrétaire du Parti pour le Xinjiang). En effet, Wu a passé plus de 40 ans de sa carrière au Tibet et en connaissait donc bien les us et coutumes. Cela ne l’a pas empêché de poursuivre les politiques d’assimilation culturelle et religieuse instaurées par son prédécesseur. De quoi satisfaire Pékin, pas les Tibétains, qui se réjouissent aujourd’hui sur les réseaux sociaux chinois de le voir tomber pour corruption…

La chute de Wu Yingjie s’ajoute à une longue liste de limogeages d’anciens dirigeants de la région autonome. Il y a d’abord eu Yang Jinshan, expulsé du Parti en 2014 pour ses liens avec le général déchu Xu Caihou, un allié de feu Jiang Zemin ; Le Dake, emporté en 2015 dans la chute de Ma Jian, ex-directeur du renseignement et associé de l’ancien vice-président, Zeng Qinghong ; et plus récemmentJiang Jie, un associé de l’ex-n°4 du Parti, Yu Zhengsheng, arrêté par la CCID début 2024, tout comme Dong Yunhu, un proche de Liu Yunshan, l’ex-tsar de la propagande, et Wang Yong, cadre de rang vice-provincial… 

Tous ont tenu des postes à responsabilité au Tibet et certains étaient même des subordonnés de Wu Yingjie… Cependant, leur chute n’a rien à voir avec leur gouvernance au Tibet. Ils ont plutôt fait les frais de luttes de pouvoir au sein du Parti. C’est également le cas de Wu. Et selon toute vraisemblance, à travers lui, ce serait en fait Hu Chunhua, l’ex-vice-premier ministre chargé de l’agriculture, qui serait ciblé. L’arrestation récente d’autres associés de Hu, vient confirmer cette thèse. Il s’agirait là d’une stratégie classique de déstabilisation entre différentes « cliques politiques », en neutralisant le réseau de soutiens d’un dirigeant en s’attaquant à ses « secrétaires » (alliés).

Un temps considéré comme l’un des successeurs potentiels de Xi, la voie semblait toute tracée pour Hu : membre du Politburo (25 membres), il pouvait prétendre à atteindre le firmament du Parti en obtenant un siège au Comité Permanent (7 membres dont Xi) lors du XXème Congrès en 2022. Il fut néanmoins descendu en plein vol et rétrogradé à un poste de vice-président du Comité national de la CCPPC. Depuis, « le petit Hu » (de son surnom, en raison de sa ressemblance physique avec son mentor, l’ancien Président Hu Jintao), fait profil bas…

Mais cela ne semble pas suffire à Xi qui paraît déterminé à éliminer, ou du moins, neutralisertoute figure polarisante ou pôle alternatif à son agenda gauchiste. Or, en tant que l’un des derniers grands représentants de la faction de la « Ligue de la jeunesse », Hu Chunhua peut être considéré comme tel.

A bien y regarder, Xi semble avoir Hu dans le collimateur depuis un petit bout de temps déjà. En lançant en 2020 une enquête anti-corruption dans le secteur du charbon remontant aux 20 dernières années en Mongolie Intérieure, Xi cherchait déjà à lui créer des problèmes, Hu ayant dirigé la région de 2009 à 2012.

Plus récemment, Hu Chunhua s’est retrouvé au cœur de rumeurs affirmant qu’il aurait facilité l’attribution de parcelles destinées au développement immobilier à Evergrande, promoteur aujourd’hui en faillite, lorsqu’il était à la tête de la province du Guangdong (2012-2017)… Mais rien de suffisant pour incriminer Hu, ou du moins, saper sa réputation.

Ce dernier, en tant que vétéran du Parti, doit savoir que cette campagne d’encerclement n’est qu’un pas supplémentaire vers son isolement, voire son retrait de la scène politique. Mais, à quelques semaines seulement du 3ème Plénum (la date exacte pourrait être connue la semaine prochaine), assister à de tels règlements de compte n’a rien de surprenant…

Avec Alex Payette, cofondateur du cabinet Cercius


Vocabulaire de la semaine : « Commission européenne, sommet pour la paix, anti-vaccin »
« Commission européenne, sommet pour la paix, anti-vaccin »
  1. 欧盟委员会, ōuméng wěiyuánhuì : Commission européenne
  2. 试图, shìtú (HSK 5): tenter
  3. 挑衅, tiǎoxìn (HSK 6) : provoquer
  4. 攻击, gōngjí (HSK 5) : attaquer
  5. 专家们, zhuānjiāmen (HSK 5) : experts
  6. 言论, yánlùn (HSK 7) : remarque
  7. 警惕性, jǐng tìxìng : vigilance
  8. 信息误导, xìnxī wùdǎo : désinformation
  9. 拉开,lākāi (HSK 4) : écarter
  10. 距离, jùlí (HSK 4) : distance

在2023年4月中国国家主席习近平告诉欧盟委员会主席冯德莱恩,美国正在试图挑衅中国攻击台湾。专家们认为,习近平的言论反映了他的警惕性以及其顾问圈内可能存在的信息误导。他的言论可能是为了在台湾政策问题上拉开欧洲和美国的距离

Zài 2023 nián 4 yuè zhōngguó guójiā zhǔxí xíjìnpíng gàosù ōuméng wěiyuánhuì zhǔxí féng dé lái’ēn, měiguó zhèngzài shìtú tiǎoxìn zhōngguó gōngjí táiwān. Zhuānjiāmen rènwéi, xíjìnpíng de yánlùn fǎnyìngle tā de jǐngtì xìng yǐjí qí gùwèn quān nèi kěnéng cúnzài de xìnxī wùdǎo. Tā de yánlùn kěnéng shì wèile zài táiwān zhèngcè wèntí shàng lā kāi ōuzhōu hé měiguó de jùlí。

En avril 2023, le président chinois Xi Jinping a déclaré à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, que les États-Unis tentaient de provoquer la Chine à attaquer Taïwan. Les experts estiment que les propos de Xi Jinping reflètent sa vigilance ainsi que la possible désinformation au sein de son cercle de conseillers. Ses déclarations pourraient viser à créer une distance entre l’Europe et les États-Unis sur leur politique concernant Taïwan.

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  1. 外交官, wàijiāoguān (HSK 4) : diplomate
  2. 乌克兰 , Wūkèlán : Ukraine
  3. 和平, hépíng (HSK 3) : paix
  4. 计划, jìhuà (HSK 2) : plan
  5. 峰会, fēnghuì (HSK 6) : sommet (réunion)
  6. 游说 , yóushuì : faire pression
  7. 替代方案, tìdài fāng’àn : alternative
  8. 无法, wúfǎ (HSK 4) : impossible de, ne pas pouvoir
  9. 影响, yǐngxiǎng (HSK 2) : impact, influence
  10. 注册, zhùcè (HSK 5) : inscription

十名外交官表示,中国没有参加周末举行的乌克兰和平计划峰会,而是一直在向各国政府游说替代方案。路透社称无法独立确定中国的游说产生了什么影响,但瑞士峰会的注册参会国家较泽连斯基办公室所说的 6 月初确认的 107 国有所下降。

Shí míng wàijiāo guān biǎoshì, zhōngguó méiyǒu cānjiā zhōumò jǔxíng de wūkèlán hépíng jìhuà fēnghuì, ér shìyīzhí zài xiàng gèguó zhèngfǔ yóushuì qí tìdài fāng’àn. Lùtòu shè chēng wúfǎ dúlì quèdìng zhōngguó de yóushuìchǎnshēngle shénme yǐngxiǎng, dàn ruìshì fēnghuì de zhùcè cān huì guójiā jiào zé lián sī jī bàngōngshì suǒ shuōde 6 yuèchū quèrèn de 107 guóyǒu suǒ xiàjiàng.

Dix diplomates ont déclaré que la Chine n’a pas participé au Sommet pour la paix en l’Ukraine qui s’est tenu ce week-end (15 – 16 juin), mais a plutôt fait pression sur les gouvernements du monde entier pour promouvoir son alternative. Reuters a indiqué qu’il n’était pas possible de déterminer de manière indépendante l’impact des pressions de la Chine, mais le nombre de pays inscrits au sommet en Suisse était inférieur aux 107 pays confirmés par le bureau de Zelensky début juin.

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  1. 生物制药, shēngwù zhìyào : pharmaceutique
  2. 批评, pīpíng (HSK 3) : critiquer
  3. 涉嫌, shèxián (HSK 6) : prétendument
  4. 运行, yùnxíng (HSK 5) : mener
  5. 秘密, mìmì (HSK 4) : secret
  6. 反疫苗, fǎn yìmiáo : anti-vaccin
  7. 贬低, biǎndī : dénigrer
  8. 错误, cuòwù (HSK 3) : erreur, erroné
  9. 疫苗接种率, yìmiáo jiēzhòng lǜ : taux de vaccination
  10. 公共卫生, gōnggòng wèishēng (HSK 6) : santé publique

中国生物制药公司科兴公司批评美国军方涉嫌运行秘密反疫苗计划,以贬低中国的新冠疫苗。科兴称五角大楼的这一行动是一次“错误攻击”,将导致疫苗接种率下降、疾病爆发以及对科学和公共卫生的信心危机。

Zhōngguó shēngwù zhìyào gōngsī kē xìng gōngsī pīpíng měiguó jūn fāng shèxián yùnxíng mìmì de fǎn yìmiáo jìhuà, yǐ biǎndī zhōngguó de xīnguān yìmiáo. Kē xìng chēng wǔjiǎodàlóu de zhè yī xíngdòng shì yīcì “cuòwù de gōngjí”, jiāng dǎozhì yìmiáo jiēzhǒng lǜ xiàjiàng, jíbìng bàofā yǐjí duì kēxué hé gōnggòng wèishēng de xìnxīn wéijī。

La société pharmaceutique chinoise Sinovac a critiqué l’armée américaine pour avoir prétendument mené un programme secret anti-vaccin visant à dénigrer le vaccin chinois contre le Covid-19. Sinovac a qualifié l’action du Pentagone d’ »attaque malavisée » qui entraînera une baisse des taux de vaccination, des épidémies et une crise de confiance dans la science et la santé publique.


Petit Peuple : Wolong (Sichuan) – L’éternelle quête du fils (1ère partie)
Wolong (Sichuan) – L’éternelle quête du fils (1ère partie)

En avril 1983, Zou Yuhua, commerçante en engrais dans le village de Wolong (commune de Laojunjing—Sichuan), et Zhang Mingfa, son mari (cf. photo), fêtaient la naissance de leur second enfant.

Un enfant illégal, au vu du planning familial qui n’en permettait alors qu’un. Or, le chef du village de Laojunjing, Wu Taizhang, n’était pas homme à plaisanter avec le règlement : quoique Zhang Mingfa fut son adjoint, il leur imposa des conditions draconiennes, une amende de 1 601 ¥, qui les força à s’endetter lourdement. Il confisqua aussi une parcelle d’un « mu (亩 ) et demi » qui leur avait été allouée, et ils se crurent alors à l’abri. Le 6 octobre 1983, le greffier vint chez eux établir le « hukou » (permis de résidence) du nourrisson.

Or, 72h plus tard, Wu débarqua en visite très peu courtoise, flanqué du directeur du planning familial et de 50 sbires. C’était pour confisquer le bébé, sans rien vouloir savoir. La bande repartit, laissant au couple dévasté, en dérisoire compensation, 1 000 yuans de l’amende– le reste restait au trésor de la commune, tout comme le lopin – « pour l’exemple ».

Ce que Zou et Zhang n’avaient jamais compris, était la surpopulation de leur Sichuan, avec 120 millions de bouches à nourrir. Pire, Deng Xiaoping, le leader national, natif du coin, était très à cheval sur le planning familial, et le Sichuan était dans le collimateur pour toute infraction au contrôle des naissances.

Aussi Wu organisa la semaine suivante une grande session de critique du couple, qui fut contraint à s’humilier publiquement, avant d’être invité à déguerpir—ils trouvèrent refuge 40km plus loin, à Jia.

De désespoir, Zou pensa mourir et délaissa des mois le magasin, se consacrant jalousement à son fils aîné de peur qu’on ne revienne le lui prendre. Zhang lui, retournait chaque semaine à la mairie de Jianyang, dans l’espoir d’obtenir un indice sur la famille ayant accueilli leur enfant. Mais ses suppliques et ses petits cadeaux aux fonctionnaires n’y faisaient rien: chaque fois, il devait “bǎoshān kōnghuí” (宝山空回),« rentrer les mains vides du mont du trésor ».

Un jour de printemps 1985, Zhang reçut enfin une confidence : le bébé se trouvait à Jinyu, chez un certain Wang, sans enfant. Le cœur plein d’espoir, il fonça sur sa pétrolette jusque-là bas, sur les routes de montagne. Il trouva la ferme, se présenta, vit trottiner le bambin de deux ans, fier dans sa culotte fendue.

Mais quand il se déclara le père légitime, il se passa une chose qui lui fit soupçonner que sa visite avait été dénoncée : en cinq minutes à peine, un attroupement de villageois débarquait, vociférant, le prenant à partie, le touchant à la poitrine de tapes de moins en moins douces. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il devait quitter bredouille, accompagné des lazzis et menaces d’y laisser sa peau, s’il lui prenait l’envie de revenir.

Après cet échec, le couple se résigna : la vie était inique, mais sans recours. Que faire d’autre que remiser leur peine et tenter de poursuivre leur existence ? Et puis, il leur restait l’aîné, un joli garçonnet de 5 ans.

Mais voilà, 12 ans plus tard en 1997, stupéfiant rebondissement. Un bel après-midi, ce Wang de triste mémoire arriva avec un jeune maigre de 14 ans, et ce beau discours : « c’est vot’ fils, vous vous souv’nez, j’crois. J’vous l’ai gardé jusqu’à présent, c’était gratuit. Mais maintenant, j’ai plus les moyens. Alors j’vous l’ramène, le r’voilà ! ». Sur quoi il fit pétarader son tricycle et les planta là, les laissant avec Lifa, l’ado malingre. Bouleversés, les deux nouveaux parents le prirent dans leurs bras, lui donnèrent une chambre, une école, une garde-robe.

Durant quatre ans, ils payèrent des mille et des cents pour l’éduquer. Quand Lifa partit pour l’armée, ils l’équipèrent. A son retour, ils lui payèrent une auto-école, une fourgonnette d’occasion, son gagne-pain. Avec ce jeune pourtant, en dépit de tous leurs efforts, le courant passait mal – plutôt muet, il fuyait leur regard.

Les choses dérapèrent en 2006. On ne sait qui vendit la mèche à Lifa, mais il apprit de source sûre que Zou et Zhang, qui depuis 9 ans l’éduquaient et le protégeaient, n’étaient en fait pas ses parents biologiques. Presque immédiatement, après une scène orageuse avec eux, il se sauva dans son camion, prenant ses cliques et ses claques. L’idée là-derrière était aussi simple que sèche : en plaquant ces gens, il allait éviter de devoir s’occuper d’eux plus tard, comme c’était le devoir de tout enfant envers ses parents. Mais justement, parents, ils ne l’étaient pas : il ne leur devait donc rien.

Après cet incroyable coup du sort, c’était pour notre couple la fin d’une illusion. Ainsi du moins le croyaient-ils…

Mais c’était compter sans la force du destin, capable de tous les rebondissements, même les plus improbables – comme on le verra au prochain numéro…!

Par Eric Meyer

NDLR: Notre rubrique « Petit Peuple » dont fait partie cet article raconte l’histoire d’une ou d’un Chinois(e) au parcours de vie hors du commun, inspirée de faits rééls.

Ce « Petit Peuple » a été publié pour la première fois le 20 mars 2015 dans le Vent de la Chine – Numéro 12 (2015)


Rendez-vous : Semaines du 24 juin au 29 septembre
Semaines du 24 juin au 29 septembre

25-27 juin, Shanghai : G-Power/E-Power,  Salon chinois de la production d’énergie

25-27 juin, Shanghai : Air Cargo China, Salon et conférence sur le fret aérien et la logistique

26-28 juin, Chengdu : IE Expo, Salon international de la gestion et traitement de l’eau, du recyclage, du contrôle de la pollution atmosphérique et des économies d’énergie

26-28 juin, Shanghai : MWC- Mobile World Congress, Salon international du GSM

26-28 juin, Zhengzhou : CIAAF – China International Auto Aftermarket Fair, Salon international des produits automobiles de seconde monte

27-29 juin, Chengdu : Hotelex Chengdu, Salon international des équipements et fournitures pour l’hôtellerie

28-30 juin, Shanghai : ISPO Shanghai, Salon professionnel international des sports

3-4 juillet, Shanghai : Valve World Expo, Conférence et exposition pour les professionnels de la tuyauterie et des vannes

3-5 juillet, Shanghai : AL – Aluminium China , Salon international de l’industrie de l’aluminium

3-5 juillet, Shanghai : Lightweight Asia, Salon asiatique des solutions automobiles légères

8-10 juillet, Shanghai : Electronica China, Salon international des composants électroniques

8-11 juillet, Canton : CBD – China Building Decoration Fair Guangzhou, Salon international du bâtiment et de la décoration

10 – 12 juillet, Shanghai : China Diecasting, Congrès international & salon dédiés au moulage sous pression

11-13 juillet, Shanghai : Luxehome Shanghai, Salon international de l’ameublement de luxe

10-13 juillet, Qingdao : AP – RubberPlas, Salon international du plastique et du caoutchouc

17 – 19 juillet, Shanghai : CBME – Children Baby Maternity Expo, Salon international des produits pour bébés et maternité

18 – 22 juillet, Qingdao : AIE – Qingdao Industrial Automation & Instruments Expo, Salon international pour l’automatisation et l’instrumentation industrielles

29 – 31 juillet , Pékin : CIBE- China International Beauty Expo, Salon international de l’industrie du bien-être et de la beauté

31 juillet – 2 août, Pékin : China Energy Summit & Exhibition, Sommet et salon asiatique de la chaîne de valeur énergétique vers la neutralité carbone et la sécurité énergétique

1er – 3 août, Pékin : CIAME – China International Automotive Manufacturing Exhibition, Salon international de la fabrication automobile

2 – 4 août, Shanghai : Texcare Asia, Salon professionnel international du nettoyage textile, de l’entretien du cuir, des technologies et des équipements de nettoyage

3 – 5 août, Haiku : Dpes Sign Expo, Salon professionnel de la signalétique, de l’affichage, de la gravure laser, des équipements et consommable d’impression

7 – 9 août, Shanghai : Vision & Image Shanghai, Salon de la photo et de l’image numérique (photographie, production cinématographique et télévisuelle, post-production, vidéo)

8 – 9 août, Urumqi : CXIAF, Salon international chinois (Xinjiang) de l’agriculture

8 – 10 août, Canton : World Power Supply Expo, Salon international du génie électrique et électrotechnique

8 – 10 août, Tianjin : Tea Expo Tianjin, Salon de l’industrie du thé et de la culture du thé

14 – 16 août, Shanghai : Intertextile Shanghai Home Textiles, Salon international du textile d’intérieur

15 – 17 août, Pékin : Beijing Gift & Home, Salon des cadeaux et articles à usage domestique

15 – 17 août, Yantai : CINE – China International Nuclear Power Industry Expo, Salon international de l’industrie nucléaire

16 – 18 août, Shenzhen : CafeEx Shenzhen, Salon international du café, du thé et des boissons de Shenzhen

21 – 23 août, Shanghai : AllFood Expo, Salon international de la confiserie, des snacks et des glaces

21 – 25 août, Shanghai : Pet Fair Asia, Salon international de l’industrie des animaux de compagnie.

27 – 29 août, Shenzhen : Elexcon, Salon de la haute technologie concernant l’IA, la maison intelligente, l’Internet des objets, les véhicules intelligents, les systèmes intelligents de l’industrie et les nouvelles énergies

27 – 29 août, Shanghai : CHIC, Salon international de la mode, de l’habillement et des accessoires

28 – 30 août, Shanghai : Testing Expo Automotive, Salon du test, de l’évaluation et de l’ingénierie de la qualité dans les composants automobiles

28 – 30 août, Shanghai : CFIE – China Food Ingredients Exhibition, Salon international des condiments et ingrédients alimentaires

28 – 30 août, Shenzhen : PCIM Asia, Salon international et congrès sur l’électronique de puissance, le contrôle de déplacement, les énergies renouvelables et la gestion de l’énergie

28 – 30 août, Shenzhen : IOTE – Internet of Things Exhibition Shenzhen, Salon international de l’Internet des objets

28 – 30 août, Shenzhen : FormNext South China, Salon international de la métallurgie des poudres et de la céramique de pointe pour la fabrication additive

28 – 30 août, Canton: REMATEC Asia, Salon professionnel de la reconception de pièces d’automobiles et de camions pour l’Asie

1er – 3 septembre : Cafe Show, Salon international des cafés (café, thé, apéritifs, desserts, alcools, boulangerie, matières premières, équipements, design, franchises…)

2 – 4 septembre, Shenzhen : SIAL Shenzhen, Salon international de l’alimentation, des boissons, vins et spiritueux

3 – 5 septembre, Suzhou: WSAVA – World Small Animal Veterinary Association Congress, Congrès annuel de l’association des vétérinaires pour petits animaux

3 – 5 septembre, Shanghai: Shanghai Intelligent Building Technology, Salon professionnel des technologies de construction intelligentes

3 – 5 septembre, Shanghai: ACLE – All China Leather Exhibition, Salon international du

4 – 6 septembre, Shanghai: CitExpo, Salon international du pneu

4 – 6 septembre, Pékin : InterAirport China, Salon international des équipements pour aéroports, technologies et services

5 – 7 septembre, Nanjing : VIV – Select China, Salon international de l’élevage intensif

10 – 11 septembre, Shanghai : ChinaBio Partnering Forum, Forum et exposition des industries biotechnologiques et pharmaceutiques

10 – 12 septembre, Pékin : CIOF – China International Optics Fair, Salon international de l’optique

10 – 13 septembre, Shanghai : Maison Shanghai, Salon de la décoration et du design, des produits pour la maison

10 – 13 septembre, Shanghai : FMC – Furniture China, Salon de la fabrication et des fournitures pour l’industrie du meuble

11 – 12 septembre, Hangzhou : CBE – China Beauty Expo, Salon international de l’industrie du bien-être et de la beauté

11 – 14 septembre, Shanghai : CIFF – China International Home Furniture, Salon international du meuble et de l’ameublement

12 – 16 septembre, Pékin: CIFTIS – China International Fair for Trade in Services, Salon dédié aux services et à l’innovation

13 – 16 septembre, Chongqing : CIMAMotor, Salon international du deux-roues

19 – 21 septembre, Shanghai : ICIF, Salon international des industries pétrolière et chimique

19 – 21 septembre, Shanghai : RubberTech, Salon international de la technologie du caoutchouc

19 – 21 septembre, Shanghai : ASE – Adhesives And Sealants Expo, Salon international des colles et adhésifs

19 – 21 septembre, Shanghai : LED China, Salon international de l’industrie des LED

19 – 21 septembre, Shanghai : Sign China, Salon international de l’enseigne et de la publicité

20 – 22 septembre, Canton : CDA South China, Salon des articles d’usage quotidien

20 – 22 septembre, Canton : GWPF – Grandeur World Pet Fair, Salon international des animaux de compagnie

20 – 22 septembre, Kunming : IFEX – International Flowers & Plants Expo, Salon international des fleurs, des plantes et des jardins

23 – 25 septembre, Shenzhen : CIE – China International Cross-border E-commerce Products Fair / CILF – China International Logistics and Supply Chain Fair, Salon et Forum Internationaux de l’e-commerce, de la logistique et du transport international

24 – 25 septembre, Shanghai : SURCAR, Conférence internationale sur la finition des carrosseries automobiles

24 – 28 septembre, Shanghai : CIIF – Shanghai International Industry Fair, Foire internationale de l’industrie sur le thème de l’économie digitale et de la décarbonisation industrielle

24 – 28 septembre, Shanghai : IAS – Industrial Automation Show, Salon international de l’automatisation industrielle

25 – 27 septembre, Shanghai : SNEC PV – Photovoltaic Power, Conférence et exposition internationale sur les nouvelles énergies

25 – 27 septembre, Suzhou : MEDTEC, Salon et conférence des constructeurs chinois de matériel médical

25 – 28 septembre, Shanghai : Tube China, Salon international des industries des tubes et des tuyaux

26 – 28 septembre, Tianjin : Ice Cream China, Salon international de l’industrie de la crème glacée et des aliments surgelés