Dans la journée du 24 septembre, au tribunal de Langfang (Hebei), s’est déroulé le procès d’un « tigre », tombé dans la nasse de la campagne anti-corruption en mai 2013 : Liu Tienan, 60 ans, n°2 de la Commission de l’Energie à la puissante NDRC (Commission Nationale de Développement et de Réforme).
On lui reproche d’avoir empoché 35,5 millions de yuans de pots-de-vin de la part de 5 entreprises (pétrochimiques et fabriquants automobiles chinois) de 2002 à 2012.
Contrit (ou bien politiquement correct ?), il battit sa coulpe, avouant se demander chaque matin : « comment ai-je pu tomber aussi bas ? ».
Menacé d’une peine allant de 10 ans de prison à la perpétuité, il peut espérer la clémence des juges en raison de sa repentance « exemplaire ».
Ce procès peut passer pour un pas de plus vers celui de son protecteur Zhou Yongkang (officiellement inculpé en juillet), après la peine capitale avec sursis infligée à Liu Zhijun, ex-ministre des Chemins de fer en juillet 2013.
Sommaire N° 32