Agroalimentaire : OGM, terrain déminé

À l’opinion, le Conseil d’Etat donne jusqu’à fin mars pour s’exprimer sur son projet de loi des céréales OGM, qui doit permettre à la fois de détruire les cultures illégales, et d’introduire la production et le commerce des OGM légitimes.

Ce 1ercadre légal des OGM est une étape dans un agenda serré, et de longue date. Depuis 10 ans, une recherche énorme emploie des milliards de ¥uan et des milliers d’agronomes. Fin 2009, des certificats de biosécurité revenaient à 3 souches de riz et maïs résistantes aux pestes. Les tests, d’une durée de 3 à 5 ans, arrivent à terme. L’heure approche pour l’octroi des permis d’exploitation, pour l’instant limités aux OGM de coton, fleurs et soja (USA) pressé en huile. 

Reste toutefois du pain sur la planche du législateur.  

Manquent les règlements d’application, la loi de sécurité des OGM (réclamée par Greenpeace et une opinion écologiste de plus en plus vocale), et un corps de gendarmes verts capables d’identifier plants et semences litigieuses. Pour l’instant, seule une loi des céréales est en gestation, définissant les règles de qualité, production, vente et stockage.

Pékin accélère le pas : dans son document n°1 du 01/02 sur le soutien à l’agriculture, il veut renforcer les aides à la  recherche en OGM, notamment en maïs où la récolte est toujours plus déficitaire. Plus que de longues phrases, le budget annoncé en recherche agronomique est révélateur des ambitions du pays en ce domaine : pour se nourrir lui-même, voire’la planète, 47,5MM$ chaque année, jusqu’en 2022 !

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