Argent : Atome—feu rouge jusqu’en 2012

Après Fukushima, la vie continue, pensait Zhang Huazhu, Président de l’Association nationale de l’énergie nucléaire (ANEN), ouvrant, le 6/04, le 9ème Salon international de Shenzhen. Le Conseil d’État a réagi à cette catastrophe en gelant tout nouveau projet de réacteur. A Shenzhen, l’ANEN a prédit que les licences recommenceraient à être attribuées l’an prochain, une fois renforcé l’appareil réglementaire et législatif, aujourd’hui en désordre, incapable de garantir l’exclusion d’un accident, suite à séisme et/ou tsunami. Neuf projets en 2011 pâtiraient de ce feu rouge.

Ainsi le Département de sécurité nucléaire du ministère de l’environnement doit tripler ses inspecteurs à 1000. Le code technique de sécurité nucléaire doit être rédigé, en concertation avec les partenaires industriels, et fixer les standards basés sur la pratique internationale. La loi du nucléaire, qui doit passer au plus tôt en octobre, doit entre autre faire le tri entre les 10 administrations aujourd’hui compétentes sur le sujet, tout en prévoyant des normes de compensation aux populations civiles en cas d’irradiation.

Surtout, l’Etat doit se laisser le temps de voir comment le Japon va réagir, pour apprendre de son expérience. Il faut, selon le professeur Bo Kong de la Hopkins University «mettre un terme au conflit en Chine entre sécurité nucléaire et son développement», citant deux projets à Rushan et Jiujiang, qui semblent bien avoir «accéléré» voire escamoté le processus d’agrément.

 

 

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