Pol : Après le mariage blanc, le divorce blanc

Pour contourner le resserrement de l’accès au crédit, sur les achats immobiliers au-delà du 1er appartement, une formule sociale inédite voit le jour : le divorce blanc.

Depuis le 29/09, en effet, les particuliers souhaitant acquérir un 2.eme bien, doivent faire face à un dépôt initial et à des frais hypothécaires plus importants.

Telle que publiée dans Chine Nouvelle par un agent immobilier de Changsha (Hunan), la solution consiste à divorcer, pour mettre la maison sur le compte d’un conjoint, rendant à l’autre sa liberté d’acquérir un second bien sans pénalité. Un couple cité compte épargner ainsi environ 20% des 720.000¥ du prix de son achat.

Le « divorce » s’obtient de deux manières : soit par le bureau des unions (auquel cas, on se remarie, après), soit moyennant 300¥, pour une paire de faux certificats.

L’affaire embarrasse le ministère des affaires civiles, qui note 848.000 séparations dès le 1er semestre, soit 10% de plus que l’an passé, sans moyen de distinguer les authentiques des opportunistes. Cette tendance, pour les experts, démontre que les Chinois ne croient pas à une baisse de l’immobilier à l’avenir, et préfèrent assurer leurs vieux jours. Le risque social étant que les intéressés ne se remarient pas, restant seuls par la suite.

La conséquence, en tout cas, est claire : pour le mois d’octobre, à Shanghai, les ventes d’apparts ont baissé de 20%, au lieu des 40% attendus, et les prix du marché ont encore monté, de 9,1%.

 

 

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