Joint-venture : ALSTOM-Chine : vers un new deal?

Présent depuis plus de 20 ans en Chine, Alstom, un des géants étrangers de l’énergie et du transport (18 usines, 9000 employés) semblait bien parti dans les années 2000, pour obtenir le mythique contrat du TGV Pékin-Shanghai : le monde extérieur ne croyant pas la Chine capable de construire seule.

Contrairement à Siemens ou à Kawasaki, Alstom n’a pas voulu transférer sa technologie la plus avancée comme l’AGV, son train de 3ème génération. Pour céder les droits sur ce prototype unique au monde, capable d’une vitesse commerciale de 360km/h, à force de recherche en allégement et intégration, P. Kron son président posait comme condition la signature d’un accord de partenariat où Alstom garderait la majorité.

18 mois plus tard, les attentes ont changé. Alstom se dit aujourd’hui prêt à transférer l’AGV (Automotrice à Grande Vitesse), «selon des conditions à discuter». Mais le partage de cette technologie ne se fera qu’à des conditions équitables : rien sans rien, et les partenaires savent à quoi s’en tenir sur les ambitions et enjeux respectifs.

Alstom offre en outre une coopération peut être féconde à l’avenir : celle sur la maintenance, et surtout ses prévisions en besoins d’entretien, générées instantanément par dialogue entre équipements embarqués et équipements fixes. Avec aussi une gestion centralisée de cette maintenance, qui sera un élément crucial pour aider ce réseau tout jeune à faire ses preuves, en y intégrant l’expérience acquise avant et ailleurs.

 

 

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