Joint-venture : BCIA, l’aéroport qui s’envole

BCIA, l’aéroport international de Pékin fait son chemin.

De 2000 à 2007, Aéroports de Paris, ADP, son actionnaire à 35% l’avait formé, avant d’être invité à céder ses parts. Pour les Jeux Olympiques 2008, aux frais de l’Etat, il s’offrait la gigantesque extension du Terminal 3 de l’architecte londonien Norman Foster, sacré en octobre meilleur aéroport mondial par une revue britannique de référence: sa modernité et son ampleur lui permettant des services impeccables aux voyageurs et transporteurs.

Depuis, BCIA a acquis les droits sur 34 aéroports du pays et s’intéresse dernièrement aux aéroports d’Amérique Latine, fort de sa capacité financière, de son expérience en management des surfaces et construction-équipement. En Colombie, BCIA possède 20% de Air Plan, qui a repris, en mars, la concession de six aéroports en BOT (Build, Operate, Transfer) pour 15 à 25 ans (selon croissance du trafic), moyennant un investissement prévisible de 200 à 250M$. Il participe aussi à un appel d’offre au Pérou pour six unités, pour d’autres aéroports colombiens, au Brésil et au Chili.

Cette expansion est encouragée par Pékin, avide des ressources minérales de ces pays. Elle doit aussi renforcer la fibre commerciale d’une firme aux traditions trop administratives. Elle doit enfin relancer un enthousiasme d’entreprise émoussé l’an passé par l’exécution en août de Li Peiying, le PDG de la Holding (CAH) condamné pour 11M² de corruption…

 

 

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