Joint-venture : IBM, phoenix chinois

En 2003 IBM vendait au chinois Lenovo sa branche ordinateurs: le monde n’y voyait alors qu’une manoeuvre désespérée pour échapper à la faillite. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’apparaît l’aspect visionnaire de ce choix, d’avoir quitté un métier à forte concurrence et faible profit pour… le contraire. Depuis, IBM fait dans le service virtuel, les solutions pour firmes et collectivités.

 Aux universités chinoises, elle offre des plans de formation, pour adapter ses diplômes à la demande en emplois porteurs. ‚ Pour la SEPA (State Environmental Protection Administration), elle relève l’empreinte carbone de firmes volontaires, les émissions de CO² dans chaque produit, ce qui servira à l’avenir à orienter le public vers les produits les plus respectueux de l’atmosphère, et/ou bien comme base à l’introduction de quotas d’émission par compagnies. ƒ A Pékin, IBM ouvre (11 /06) un centre global d’innovation du rail, qui espère «révolutionner mondialement  le secteur au cours du siècle». Connecté avec la maison-mère et ses partenaires mondiaux tels Tsinghua et le MIIT (Ministère des Industries et des technologies de l’Information), il cherchera à faire évoluer des techniques, comme la billetterie électronique, la sécurité et la densité des flux ferroviaires, selon les besoins exprimés en « life » par le réseau.

 

 

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