Argent : Le téléphone chinois fait du cinéma

Au Salon international du portable (Tianjin, 16/06) sort le CKing E1000, 1er modèle doublé d’un projecteur.

Trois firmes en assument la paternité : CKing (Jiangxi), Butterfly Tech. (Shenzhen) et Netcom (l’opérateur). A part téléphoner, le CKing E1000 reproduit  toute image et vidéo sur 30 pouces durant 2 heures – moyennant 300². Coiffant Motorola sur le fil, les trois compères comptent sortir en septembre le modèle acceptant les fichiers Word, Excel ou Powerpoint. Suivant ainsi une stratégie d’occupation de niches à haute valeur ajoutée.

A l’opposé, Huawei (Shenzhen) cherche repreneur pour sa branche portable. Prix demandé: 4MM$.

L’an dernier, cette division vendait 18M de GSM bas de gamme pour pays émergents. Ses marges étaient faibles -380M$ pour 3,5MM$ de chiffre-, comme sa place dans le groupe 16,4% du chiffre global. Pour repreneur, Huawei ne cherche pas n’importe qui. Il veut un financier -pas un industriel, qui renforcerait sa concurrence. Il le veut américain, espérant obtenir des contrats d’équipements des producteurs US de portables, dès lors plus ses rivaux. Car Huawei veut se recentrer sur son métier premier, les routeurs, réseaux sans fil et commutateurs «3G». Il lui faut des fonds pour investir dans la recherche, et pour résister à plus gros que lui, tel Alcatel-Lucent, qui vient d’empocher un MM$ de commandes chez China Mobile sur ce créneau.

 

 

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