Joint-venture : Voiture électrique: étrange mariage sino-israélien

Voiture électrique : étrange mariage sino-israélien

 Pour faire sa place mondiale, l’automobile chinoise mise sur le tout électrique, dont elle attend d’ici 2020, 50% de ses ventes. Avec le pétrole à 130$/baril, la démarche prend un coup de fouet.

Entre en jeu Israel Corp (de Idan Ofer), qui signait dès 2007 une JV avec Chery (Anhui). De 225M$ en janvier pour une chaîne de voitures classiques, sa dotation est passée à 830M$, pour une tout électrique à sortir sous 5 ans. Or, il se trouve qu’une autre JV d’Idan Offer, entre Israël et la Californie, Project Better Place (PBP) révèle un plan commercial audacieux: partout en Terre Sainte, PBP met en place, sous 3 à 5 ans, un réseau d’échange standard des batteries, ainsi qu’un abonnement  au kilométrage, qui allégera de moitié (dit Ofer) le coût du carburant,  notamment grâce à une subvention à ce transport sans pétrole ni pollution.

Or Renault-Nissan, partenaire de Project Better Place, va investir jusqu’à 1MM$ dans une chaîne de voitures électriques utilisant pour la batterie PBP, destinées aux marchés d’Israël… et de San Francisco. La Chine est donc sur la même longueur d’onde, avec la même technologie. En matière de batteries, elle a d’ailleurs son propre passé et sa propre compétence, disposant déjà d’un parc de 20M de vélos électriques.

Aussi sur ce marché, Chery ne sera pas seul: s’y prépare aussi BYD, constructeur auto depuis 2005 et un des géants mondiaux de la batterie. BYD aurait mis au point une batterie au fer, plus puissante et moins chère, et une voiture tout électrique F6e, très attendue.

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