Pollution, terrorisme, et poulet vierge
ª A 11 mois des Jeux Olympiques, le ministre hongrois de la défense Imre Szekeres offre à Pékin son laboratoire mobile (déjà à Athènes en 2004), en prévention d’une attaque massive par arme biologique.
ª Courtoisie mise à part, les USA ne supportent plus le smog pékinois, pourtant moins grave la semaine passée : ils préparent le logement de toute leur équipe à Cheonan en Corée du Sud, d’où ils s’entraîneraient hors pollution, avant d’être acheminés au site de leur épreuve par pont aérien, au strict moment nécessaire…
ª le gastronome aventureux devra faire son deuil de traductions folles des plats dans les auberges pékinoises, telles « poulet vierge », « foie braisé ‘mari et femme’ » ou « tofou de la grêlée » : 400 versions correctes en anglais châtié sont recommandées sur internet—les patrons auraient, dit la presse, le droit de refuser…
ª Par contre, durant les Jeux, dans la rue ou dans les stades, en cas de scandale, qu’il s’agisse d’un slogan dissident, ou du désespoir trop affiché d’un supporter déçu, le régime est clair :
le bon citoyen doit (1) faire taire, et en cas d’échec, (2) dénoncer sans retard l’individu suspect auprès de l’agent voisin.
Sommaire N° 29