Joint-venture : Banques étrangères : à l’assaut des fortunes en Chine

Fleuron français cherche avenir — en Chine ?

Sous procédure de sauvegarde depuis septembre 2006, après 4 ans de stagnation du chiffre d’affaires à 70M², les 240 employés de NFM Technologies France attendent : SHMG, de Shenyang (Liaoning), présentera-t-il d’ici le 24/05 les 20M² exigés en échange de 70% de la firme en difficulté, épongeant ses dettes au passage ?

Etablie à Lyon et au Creusot (Saône-et-Loire), NFM est une ex-filiale de Framatome, cédée en 2001 à la holding allemande Wirth, qui conserverait les 30% restants. En ses heures de gloire, en 1996, elle fournissait des  tunneliers,  pour le métro de Shanghai, puis en 2003, pour celui de Canton. Le souci de cette PME de pointe, est le spectre d’une délocalisation en Chine, une fois son savoir-faire digéré. Outre ses tunneliers, NFM est spécialiste des ponts roulants, des structures mécaniques de télescopes géants (tels Mauna Kea à Hawaii et Cerro Pachon au Chili),  et d’équipements de pointe pour la défense, l’espace, l’aéronautique (Airbus) et le nucléaire (Areva).

NB : le problème vient peut-être des tunneliers, à la technique accessible à un savoir-faire chinois, et donc délocalisable. Alors que le marché est désormais d’avantage porteur dans des pays émergents comme la Chine, qu’en Europe déjà équipée !

 

Banques étrangères : à l’assaut des fortunes en Chine

Au 23/04, le paysage bancaire chinois mûrit, en laissant les groupes étrangers travailler dans la monnaie du pays.

A l’instar de la concurrence locale, Citigroup,  HSBC (Hong Kong & Shanghai Bank Corp), Standard Chartered et  BEA (Bank of East Asia) offrent désormais une palette complète de services en ¥ (Yuan) . Ils peuvent vendre sur ce 4e marché mondial aux 2000MM$ de bas de laine, leurs plans-épargnes, cartes de crédit, prêts hypothécaires et autres retraites par capitalisation.

Ensemble ces quatre banques totalisent une centaine d’agences, qui pourraient doubler cette année : trop peu pour toucher les grandes masses. Aussi visent-elles la tranche la plus rémunératrice, celle des riches et de la gestion de fortune. Chacune a fixé un solde minimum permettant le tri : 100.000¥ pour le pas-de-porte d’HSBC, 500.000¥ pour son Premier Wealth Management service ; 80.000¥ chez Citi et Standard Chartered, 800.000¥ pour leurs services luxe Citigold, et Priority Banking.

Avec un dépôt minimum de 5.000¥, et la gestion de fortune à 200.000¥, BEA est moins regardant— handicapée, il faut dire, par un nom moins emblématique. Pour les banques locales, le risque existe de voir partir les gros clients vers un meilleur service, sauf à relever le défi et à monter en qualité. Elles savent en tout cas que ces étrangères resteront toujours, parmi elles, une faible minorité.

 

 

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