Joint-venture : Chine – Scania persiste et signe

— N°3 des services aéroport et de l’assistance cargo (13.500 salariés sur 100 aéroports du monde, 486M€ en 2003), Vinci abandonne 3,4% de ses parts dans l’aéroport de Pékin.

Prévue depuis un an, l’opération libère 41M€ pour des investissements nouveaux. Mouvement sans lien avec l’effondrement d’une section du terminal 2E à Roissy l’an passé,  dans lequel Vinci était partie prenante : publié le 15/02, le rapport d’expertise noie le poisson, partageant la responsabilité de la construction (sans se prononcer sur celle de l’accident!) entre les différents acteurs, ADP, Vinci et Veritas.     

— Pas de raison “d’offrir à une firme chinoise les bénéfices de notre marché ou de notre expertise”, dit Leif Ostling, PDG de Scania.

Le n°5 mondial des poids-lourds n’ira en Chine que sous son propre contrôle des parts à 100%. Position différente de celles adoptées par RVI, Volvo ou Nissan, qui ont accepté un partenaire à 50/50%, au risque de devoir éponger ses dettes, voire même y perdre leur marque sur le marché chinois.

Les ventes de camions ont grimpé de 10,3% en 2003, en ce pays appelé à devenir second  du véhicule industriel d’ ici 2012, dixit Volvo. Rien ne sert de courir, pense Scania, qui voit en tout état de cause ses ventes asiatiques doubler d’ici 2010, à 8000 unités. 

 

 

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