Pour garder son avance technologique, Schneider a implanté en 2004 à Pudong un centre de R&D (recherche et développement) promis à devenir un de ses trois grands pôles mondiaux.
L’effort est à la mesure des ambitions d’un groupe qui comptait en 2004 en Chine, 5800 employés, et y vendait pour 540M²- 12 fois son chiffre de ses débuts en 1994.
Depuis janvier, ce centre est passé de 35 à 163 chercheurs, aux 9/10 Chinois. Ils seront 300, fin 2006. Le lieu, explique J. Damarius, son manager, a été choisi moins pour raisons de coûts (comparables à d’autres sites d’Asie), que pour la proximité des usines Schneider, et pour l’émulation de ce Shanghai en perpétuelle effervescence. Le centre doit inventer des transformateurs, commutateurs, robots moins chers, plus adaptés à la demande régionale. Il doit assurer toutes les phases de la R&D, de la conception au design, ou la conformité aux normes (internationales et maison). Le département sourcing est là pour commander les pièces (80% du coût final du produit) tout en orientant ces fournisseurs, pour leur permettre d’accéder aux normes Schneider ». Le centre compte -déjà- quatre laboratoires, pour tester les prototypes ou appareils de série (après quelques années de service) sous les conditions les plus extrêmes, dans la vapeur, le froid ou l’eau de mer, ainsi que leur comportement, couplés à des équipements extérieurs…
Ainsi ce centre de R&D permet à Schneider de voir avec sérénité son avenir, au coeur de Shanghai. Savoir faire admiré, notamment par cette délégation du Sénat français, présente en ses murs le mois dernier… ■
Sommaire N° 31