Le 6/9, Zhao Yongzhen, vice directeur du Bureau d’antiterrorisme du Ministère de la sécurité publique accusait les séparatistes Ouighours du Xinjiang d’avoir tué en 10 ans, 160 personnes et de demeurer en 2005 le risque majeur de la terreur en Chine.
Depuis 10 ans pourtant, surtout après le 11 sept. 2001, un effort sans précédent fut déployé pour déraciner leurs réseaux, couper leurs lignes avec l’Asie Centrale. En 2001, Pékin estimait à 1000 les militants formés par Al Qaeda. Entre-temps, des 100aines d’attentats étaient perpétrés par des Ouighours en Chine ou ailleurs – en 2003, au Kirghizstan, 22 touristes étaient brûlés dans leur bus…
Face à cette menace très actuelle, qui marque en fait l’échec de ces années de politique répressive, Pékin renforce son effort, sans s’interroger sur la racine du mal – l’implantation rapide au Xinjiang de 9M de Han, face aux 7M de Ouighours, et l’inégalité des 2 communautés devant l’administration.
L’ANP, (le Parlement chinois) amende sa loi d’ordre public (29/8), renforçant les peines aux instigateurs de toute activité illégale, au nom de la religion. Une loi antiterroriste est en gestation. La Chine fait appel à tous les pays. Un centre international de formation à la lutte anti-terroriste se bâtit au Xinjiang, pour 70M², destiné à former dès 2010 les brigades d’intervention de Chine, d’Asie Centrale (dans le cadre de la SCO de Shanghai) et du Sud (Thaïlande…) : l’ambition est claire, celle d’opposer une force multinationale (dirigée depuis Pékin), à la menace panislamiste sur l’Asie…
La Chine voit la multiplication d’un autre terrorisme plus aveugle e
Sommaire N° 28