Argent : Piste savonnée pour l’aviation privée

— Année de feu pour les oiseaux de feu en Chine, 2005 voit naître cinq compagnies privées dont Okay, United Eagle, Spring et Huaxia.

Mais le 1er vol est celui de tous les dangers, avec la hausse de 90% du kérosène en 12 mois et la piste d’envol savonnée par la concurrence, tel le discount d’Air China le 1er mai à 60 – 70%, suivi par Southern sur 22 destinations. L’administration aussi, retarde (sciemment ou par incompétence) les permis d’acquérir nouveaux avions et  liaisons, l’entrée au réseau centralisé de réservation, et leur impose une caution discriminatoire sur le carburant : autant de moyens de griller les réserves en cash des débutants, et de gêner l’amortissement des avions.

Ceci  n’empêche pas 2 groupes, Yi Yang et Huirun de souffler aux enchères Shenzhen Air à Air China. 65% de Shenzhen Air étaient à prendre: les «insolents» ont payé 329M$, 1million de plus qu’Air China, qui rate une affaire : Shenzhen était une des rares compagnies profitables, ambitionnant de passer avant 2010, de 40 à 100 appareils ! 

— L’Eximbank américaine confirme son fonctionnement politique et hors commerce.

Un des producteurs locaux de galettes de silicium (base des puces électroniques), SMIC (Semi-conductor Manufacturing Int’l Corp.) sollicitait un prêt Eximbank de 600M$, pour payer un lot de machines à galettes de 30cm (nouvelle génération). Les Etats-Unis se plaignent d’une protection lourde des équipements made in China, qui cause un report rapide de l’activité vers la Chine. L’Eximbank refuse donc le prêt, qui renforcerait une concurrence à son propre secteur.

Mais ce veto n’empêchera pas SMIC de réaliser l’opération : le contrat financier devrait revenir à des banques locales, et les fournitures seront commandées au Japon, croit savoir Bloomberg!

 

 

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