A la loupe : Les petits cailloux blancs du groupe Accor

C’est clair, les Jeux Olympiques de Pékin 2008, doivent apporter l’âge d’or d’une hôtellerie déjà gâtée par l’éveil du monde à l’existence de la Chine, le tourisme, les voyages d’études, sans compter les candidats investisseurs, 90% des 30M de visiteurs/an.

Le secteur admet avoir fort appris de Hong Kong, sur l’art de «gâter le client». Il veut se réorienter, de l’inévitable «cinq-étoiles marbre et or au Centre ville», vers un style plus sobre, hôtels privés, bien dessinés, de taille moyenne, sur les beaux sites.

Un tel concept semble la définition même du groupe Accor, présent depuis 1985 au Céleste Empire et qui annonce (12/04) le doublement de son réseau chinois avant 2007, pour atteindre 50 hôtels sous quatre de ses griffes, aux qualités et prix bien différenciés. Accor compte sur cet atout, label de qualité dans un pays où seuls 10% des hôtels fonctionnent en chaîne. Il va ainsi rattraper en Chine ses clients traditionnels de passage, et formera une clientèle locale de nouveaux bourgeois, qui part à la découverte du monde, où il retrouvera les 4000 hôtels et 463.000 chambres du groupe. L’échéance de 2007 est fixée pour bénéficier de l’effet JO : dès 2008, en effet, 50M de Chinois sortiront du pays qui deviendra dès 2010 la 1ère nation voyageuse. Et dès 2020 (selon la fédération mondiale du tourisme WTTC), la Chine avec 100M de touristes, sera la 1ère destination, battant la douce France!

D’ici 2007, outre Novotel déjà présents + un à ouvrir fin dec. 2005 à Zhongguancun (Pékin), apparaîtront 11 Sofitel (5étoiles), réseau de luxe. Après un test réussi à Tianjin (avec plus de 90% d’occupation), 20 Ibis (3 étoiles) naîtront dans les grandes villes, à partir de 2007.

Le label Mercure viendra peu après. Seul le démocratique Formule 1 manquera à l’appel – mais Accor voudra peut-être l’introduire, lors d’un prochain Circuit de Shanghai ?

 

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