Le Vent de la Chine Numéro 11

du 3 au 9 avril 2005

Editorial : TAIWAN – TEMPS DES COUPS DE THÉÂTRE

Après-coup, le vote de la  loi anti-sécession de Taiwan semble avoir eu des effets imprévus mais bénéfiques pour la Chine, en forçant ses partenaires à faire leurs choix. Or tous, sans exception, doivent faire passer leurs principes après l’obligation de bons rapports avec Pékin!

A Taiwan le 27/3, juste avant la manifestation du DPP (parti au pouvoir, séparatiste) qui rassembla 1M de gens, Shi Wenling, industriel pourtant jusqu’alors allié du Président Chen Shui-bian (DPP) applaudit cette loi, exprimant le clivage croissant de l’île.

Le 29/3, Chiang Pin-kung, n°2 du Kuomintang (KMT) entama sur le continent un voyage historique. C’est le grand retour des nationalistes ayant suivi en 1949 Chiang Kaichek dans sa débâcle, qui viennent à Pékin 50 ans après faire leur ralliement, sans l’accord du gouvernent – mais un sondage insulaire approuverait l’initiative à 52%!

Le KMT fut reçu avec faste par des dignitaires tel Jia Qinglin (n°4) qui annonça des préférences tarifaires agricoles, rappelant l’accord CEPA octroyé à HK et à Macao. Ces offres seront précisées en juin lors de la visite de Lien Chan (n°1 du KMT), ensemble avec d’autres visant le rétablissement du trafic trans-détroit, voire le cadre politique de la réunification!

Aux USA, on apprend la visite en novembre 2005 de G.W.  Bush en Chine, précédée de celle de Hu aux US en août. Le 29/3 mouille à Zhangjiang (Shanghai) le US Blue Ridge, vaisseau amiral de la 7e Flotte : signes nets de volonté d’enterrer la dispute!

En visite à  Tokyo, J. Chirac doit préciser que la levée de l’embargo à la Chine n’aura «aucun effet pratique». Tokyo redoute qu’elle n’induise une course aux ventes d’armes entre Union Européenne et Russie. Mais conscient du danger de si mauvais rapports, le  Ministre des Affaires étrangères. Japonais part pour Pékin  en avril, pour se réconcilier…

Hu Jintao sort probablement gagnant de cette action finement calculée. Avec l’étranger,les rapports se renforcent dans  l’épreuve. A l’intérieur, il a acheté  la confiance de l’aile gauche, rassurée sur son orthodoxie : cela lui donne enfin la marge de manoeuvre et le temps de s’atteler aux vrais problèmes : Hong Kong (désignation du nouveau gouverneur), l’assainissement de la finance, la lutte anti-surchauffe (cf news 2 et news 3), l’énergie, la réforme de la sécurité sociale ou du système hospitalier—tous sujets dont,  symptomatiquement, la presse reparle aujourd’hui

 


A la loupe : Banques – l’étau se resserre !

Le désordre économique se lit aussi à travers les récents, multiples scandales bancaires.

Le tandem Hu Jintao – Wen Jiabao poursuit la réforme sur trois axes traditionnels: assainissement, traque de la corruption, rajeunissement des cadres. Dans cette longue marche, une cascade de mesures nouvelles apparaît le 28/3:

[1] Hu Xiaolian, cerveau de la finance prend la tête de la SAFE, tutelle des devises.

Ex-n°2 à la Banque populaire de Chine et à la Safe, cette femme jeune (46 ans), moderne, est connue pour sa foi en un Yuan ¥ reflétant le marché. A ce poste, elle devient une des femmes les plus gradées du régime. Guo Shuqing, son prédécesseur en ce poste, passe Président de la CCB, (la Banque de la construction), en pleine crise.

[2] Pour vendre des produits boursiers ou à terme (derivatives), les banques se voient imposer avant le 30/4 un plan de gestion des risques, assorti d’un fonds de réserve pour tenir le choc d’un crash tel celui subi en 2004 par China Aviation Oil, 550M$ de pertes suivis d’une faillite.

Elles doivent aussi communiquer à la tutelle les noms des bailleurs de tout prêt, tandis que les employés se voient intéressés à la délation des prêts de complaisance et frasques de ces mêmes responsables: l’étau se resserre!

[3] Enfin, la CBRC (la commission de régulation bancaire) doit démêler un imbroglio imprévu, concernant  la propriété de ses banques d’Etat. Pour aller en bourse, CCB et BoC (la banque de Chine) ont été bombardées filiales d’une société-écran, Huijin, qui les recapitalisa en décembre 2003 de 45MM$.

Mais qu’est-ce que Huijin? Pour que ses filiales entrent au HKSE (la bourse de Hong Kong), la nébuleuse devra être reconnue «agence gouvernementale» et non comme «société». 

De toute manière, ce problème est le moindre que doivent affronter CCB et BoC, dans leur aventure boursière. L’urgence étant de rétablir la confiance de l’étranger. Pour ce faire, il faudra d’autres mesures, et des années voire décennies d’efforts !

 


Joint-venture : APP – le torchon brûle, du papetier

— Le vent tourne pour APP (Asia Pulp & Paper), n°1 mondial de la pâte à papier.

Solidement implantée en Chine (20 centres de production, 5,5MM$ investis), cette filiale du conglomérat indonésien Sinar-mas se retrouve avec deux affaires sur le dos, d’abattage illégal de la ressource forestière, que le pouvoir central s’efforce de protéger.

 [1] A Hainan, le 28/3, la dernière usine d’APP, la plus grosse du monde (1,15MM$, capacité d’1Mt de pulpe/an) démarre, sous une campagne de Greenpeace très médiatisée, accusant APP d’acheter en sous-main des coupes de forêt primaire. APP dément, assurant qu’elle plante et exploite 40.000ha/an d’eucalyptus. Wei Liucheng, gouverneur de l’île subtropicale soutient APP, soulignant qu’un tiers de l’investissement a été placé en développement durable!

[2] Au Yunnan par contre, les agents de la très officielle SFA, (l’administration des forêts), accusent APP de collusion avec les pouvoirs locaux pour abattre 24.700m3 de grume “au noir”, et d’avoir maquillé en “friche” 1,35M d’hectares de forêt vierge. APP pourrait être la 1ère JV taxée en Chine, pour vandalisme écologique.

NB : APP passe aussi pour être endettée, avec ses usines impayées et ses créanciers otages !        

— Le deal du rachat de la branche ordinateur d’IBM par le n°1 chinois Lenovo n’en finit pas d’émettre des ondes de choc.

Le 9/3, après une rarissime enquête, Washington faisant taire sa peur de fuite de technologie, donnait son aval. Aucune condition n’avait été imposée. Mais le 30/3, ce sont trois groupes étrangers, américains justement, qui paient 350M$ pour 12% des parts de Lenovo ainsi remodelé : Texas Pacific (200M$), General Atlanti (100M$) et Newbridge Capital (50M$).

Or lors de la reprise, IBM avait reçu déjà  18,9% des parts de Lenovo: voilà qui met plus de 30% des parts aux mains américaines, une confortable minorité de blocage, suggérant une entente entre Etat et finance américaine, qui ne peut qu’avoir été agréée avec Lenovo et Pékin après la vente – durant l’enquête publique!

Mais l’entrée au pool des 3 investisseurs suit aussi une logique commerciale : Newbridge est connu pour ses investissements de haut rapport, et Texas croit à une croissance des ventes d’ordinateurs en Asie (hors-Japon)  de 8,3%/an, et jusqu’à 12,1% en Chine.

— Après avoir combattu l’hydre dans l’ombre, la CIRC (la commission de régulation des assurances), lance l’alarme : des assurances étrangères ratissent en Chine sans licence.

À 1,6MM$ de chiffre en 2004 (10% du marché), leur pénétration est tout sauf négligeable. Elles séduisent des agences d’Etat peu civiques, la meilleure clientèle de Chine, pour de très gros contrats (parfois plus d’1M$). Aucun problème pour  elles, à trouver des courtiers clandestins : ils encaissent en prime de risque 100% la 1ère année et 10% les suivantes, trois fois plus que les collègues légaux. Ils sont indétectables, travaillant sans publicité, et par bouche à oreille. Une fois par mois, par groupes de 50, les clients vont signer à HK, sous couvert de tourisme —qu’ils doivent d’ailleurs pratiquer au passage. Et même si ces assurés ne sont pas protégés par la loi chinoise, l’assureur semble jusqu’alors éviter l’erreur de maltraiter le client.

Aussi les assurances locales prennent ce qui reste, et leur marché ne progresse plus que de 7%/an, contre plus de 10% des années plus tôt—et la CIRC en est réduite, ultime moyen pour combattre le chancre, à dévoiler son échec par voie de presse!

 

 

 


A la loupe : Davantage d’eau froide sur la chaudière!

Démentant l’optimisme officiel, le début 2005 a vu reflamber la surchauffe, nourrissant «bulles» et inflation.

Tous les signes concordent.

Janvier et février ont vu une hausse de l’export de 37%, + 17% de production industrielle  et +14% de ventes au détail. Février vit une vive inflation de 3,9%, et des hausses de prix alpines, tels les +11% prévus dans les climatiseurs cette année. La spéculation s’exacerbe dans l’immobilier (+27%).

La guerre des prix reprend sur fond de mévente, notamment entre chaînes d’électroménager telles Gome et Suning, ou dans l’automobile où la production en février a reculé de 11%, les ventes de 13%, et les revenus nets de 78% (jan-fév). Même General Motors, la brillante exception de ces temps âpres, a plongé, -68% de profits au 4e trimestre: dans un style très yankee, c’est Phil Murtaugh, son PDG depuis 9 ans, qui fait sa valise, relayé par l’australien Kevin Wale.

Le pouvoir n’a donc d’autre choix que de serrer la croissance d’un tour de vis.

A défaut de toucher à la sacro-sainte parité RMB/US$, Ma Kai, chef d’orchestre de l’économie (Président de la SDRC, la commission de développement et de réforme) va  limiter les ventes foncières et le crédit dans l’auto,  l’énergie et les matières premières. Les restitutions à l’exportation d’acier seront annulées. Les contrôles d’économie d’énergie seront plus sévères. Avis aux spéculateurs : en cas de nouvel échec dans la subjugation de la surchauffe, l’an 2006, au lieu de marquer le début du 11e. Plan quinquennal, sera désigné « année d’ajustement » !

Dans la bataille qui s’engage, le pétrole est aux avant-postes, ayant vu en 2004 une hausse de consommation de 16% et des imports de +40%. Une des raisons à cette course effrénée est la phobie de l’Etat envers l’inflation, qui a bridé la hausse du brut local à 21%, quand celle mondiale (qualité Brent) atteignait 32%.

Sans aller jusqu’à aligner ses coûts à ceux planétaires, comme le réclament les lobbies pétroliers (Sinopec en tête), Pékin prépare sa taxe pétrolière d’un montant de 20 à 50%, sans plus tenir compte des objections des provinces, dont les myriades de taxes routières disparaîtront. Ce mécanisme impopulaire n’interviendrait toutefois que sous 1 à 2 ans et par étapes, pour éviter émeutes paysannes et blocus autoroutiers!

 


Argent : Arme contre le planning – le bébé éprouvette!

En l’absence de Sécurité sociale, les hôpitaux survivent par les soins “à façon”.

Mais le dernier service en date interpelle la presse, par les risques matériels et moraux qu’il évoque, en l’absence d’un cadre juridique balisé : la fécondation in vitro.

Héritage du passé, les femmes infertiles risquent l’abandon. Pour éviter cet échec, les plus riches paient. Depuis la 1ère réussite en 1988, 200 centres de bébés-éprouvettes ont surgi, pour les besoins de 10M de couples inféconds. Malgré leurs tarifs usuraires (300² l’insémination artificielle, 2000² la fertilisation in vitro) et des taux de succès de 40%, ils ne suffisent pas : les cliniques grises prolifèrent, aux médecins charlatans.

Ce trafic vit des progrès de l’infertilité galopante (aujourd’hui 10% des couples urbains) nourrie par les excès de la vie moderne, stress, obésité, alcool, tabac, pollution, sans parler de la mode à la grossesse tardive. Mais il est, pour la fécondation in vitro, une autre et plus douteuse motivation: contourner la loi de l’enfant unique, par le traitement hormonal qui induit, en Chine plus qu’ailleurs, des grossesses multiples.

Au lieu de voir dans leurs quadruplés une faute de manipulation et un risque à la vie”, dit un médecin, “des centres en font leur publicité” : ainsi, la fécondation in vitro pourrait bien être en Chine une grenade dégoupillée dans le planning familial !

 

 


Pol : Confucius commande qu’on parle chinois

— La Chine qui veut sa part du commerce et de la politique internationale, mais aussi sa place comme langue mondiale, déploie son réseau d’Instituts Confucius, dont trois déjà ouverts à Séoul (Corée), au Maryland (US) et à Auckland (NZ), prélude à 100 autres.

Comparés aux Alliance Française, British Council ou Goethe Institut, les différences apparaissent, dues à la nécessité de faire avec peu. Emanations du NOCFL –Pékin, (le Centre National de test du Chinois comme langue étrangère), les instituts ont un programme centralisé d’apprentissage de la langue pour étrangers, à but non lucratif,  visent des JV entre universités, la partie étrangère offrant les locaux, et la chinoise, les méthodes et les professeurs!

— Pour une fois, l’internet chinois n’a pas été censuré : celui des sites offrant de voter contre la candidature nippone au Conseil du sécurité, siège de membre permanent, que briguent aussi Brésil, Allemagne et Inde.

Au 31/3, ils étaient 22M de Chinois à cliquer sur le Non au Japon, à l’image naïvement (injustement) négative. A ce rythme, d’ici l’été, date d’un vote en  plénière des 191 pays membres, ils seront beaucoup plus. Ce sondage rampant est un moyen de pression dans le sourd combat en cours entre les Etats. En face, Tokyo annonce pour 2007 la fin de ses prêts préférentiels à la Chine, aide tacite au titre des dommages de guerre. La véritable obstruction est encore à venir, si Pékin, au moment crucial, opposait son veto : infligeant alors un dommage inoubliable!

— Un des aspects insolites, dans le putsch contre Askar Akaïev, Président du Kirghizstan (24/3), fut l’émeute anti-chinoise, qui détruisit à Biskek un grand magasin Guoying, un marché textile et 300 échoppes Célestes.

Fermée durant les violences, la frontière fut rouverte le 28/3, et des centaines de ressortissants fuirent les lieux Ce quasi-massacre, en marge de la guerre civile locale (conflit ethnique, nord-sud, dû à la pauvreté) exprime l’inquiétude d’une opinion face à la conquête chinoise en 10 ans, de nombreux leviers commerciaux. 10.000 migrants chinois vivent au Kirghizstan, dont 2000 ouighours, la plupart patrons des magasins. Le commerce de janvier à septembre 2004 atteignait 89M$, dont 24M de surplus chinois. Par son dynamisme, la Chine a amélioré le niveau  de vie des citadins du petit voisin, mais sa présence détonne, au sein d’une population de 5M d’âmes, qui pour la plupart vit à moins d’1$/jour !

 


Temps fort : Alimentaire : une firme locale teinte, l’étranger plonge

Pour le second vaisseau amiral de la fast food américaine KFC (Kentucky Fried chicken), le coup dur succède à la fierté.

Début 2005, le rôtisseur de poulet annonçait 200M$ de chiffre sur 12 mois en Chine, dans ses 1200 restaurants dont 275 nés dans l’année. Mais en mars, il est pris dans le malstrom du scandale du Sudan 1, colorant annoncé cancérigène à Londres, que KFC utilisait dans ses sauces -tout comme Heinz, autre géant alimentaire, et bien des PME chinoises. L’usine fautive, Tianyang (Canton) a vu son patron partir en prison, tandis que la SQQA (l’administration de contrôle de l’hygiène alimentaire) écumait le pays en quête des flacons de sauce et de pickles. KFC a retiré plusieurs plats de son menu, et tente d’enrayer la grave baisse de fréquentation en annonçant, pour 240.000$ d’investissement précipité, un centre de test des livraisons des fournisseurs.

Problème « injuste » : les groupes étrangers agroalimentaires sont parmi les plus éveillés aux questions de sécurité. La crise est inévitable, vu l’explosion de la demande et l’atomisation de la production.

Ce marché qui valait 12MM$ en 1991, a plus que décuplé en 2003 (à 133MM$). En 2004, le 1M de firmes de produits de base (riz, farine, huile, vinaigre, sauce soja) contrôlé est à 80% constitué de PME familiales, impossibles à discipliner (16% sans licence). Aussi, le colorant douteux n’est que la face visible d’un iceberg de 200.000 à 400.000 empoisonnements par an, et de 80% des produits testés en dessous des normes.

Depuis l’an passé, une certification systématique est en cours, pour les 25 branches industrielles. Mais seule une concentration du secteur nettoiera les écuries d’Augias. C’est ce que tente de faire l’étranger, qui s’en retrouve freiné (en fait) par réflexe protectionniste. Le problème dépasse le cadre de l’alimentaire. C’est celui du grand marché unique, rêve pour l’instant inaccessible du régime!

 

 


Petit Peuple : Nankin, initiation en langue canaille

Belle et jeune cadre, l’incarnation du succès à Nankin, Zhao Wenjing pensait à se marier.

En janvier, une amie lui présenta Deng Yaguang, 28 ans, démarcheur pour un groupe d’alimentation. Ils se plurent, ainsi qu’aux parents : l’affaire était faite!

Mais par passion de se montrer à la hauteur, Zhao gâcha tout. Réservée de nature, elle se trouvait godiche dans les repas d’amis, où Deng brillait par ses blagues parfois un peu salaces. Aussi ne trouva-t-elle rien de mieux à faire que de s’initier en secret à l’argot. Au prochain banquet, égayée par le vin, elle se mit à enfiler les blagues et jurons de harengères.

Les convives furent éblouis, mais le fiancé en resta «les yeux écarquillés bouche bée» (目瞪口呆 mu deng kou dai) : ayant perdu la face, il la plaqua sur le champ, quittant la ta-ble—ambiance! Intervint alors le conseil des parents, pour sauver le mariage en péril. Au fiancé offensé, ils firent valoir que la timide n’avait voulu que l’honorer en l’imitant. A la fille en pleurs, ils expliquèrent patiemment que c’était justement en fleur coupée qu’on la voulait, et pas autrement. Elle jura de se taire, suite à quoi il pardonna, Lion superbe et généreux.

Mais dans sa tourmente, Zhao avait entr’aperçu le deal avec cruelle clarté : le mariage, ou la liberté d’expression. Par ses exercices en langue canaille, elle avait eu le temps de découvrir la face cachée d’elle-même, et celle-ci lui avait bien plu : après mûre réflexion, elle confia toute l’histoire au journaliste, qui la publia, dynamitant cette fois l’union pour de bon 

 

 


Rendez-vous : Shanghai, Salon du nucléaire

6-8 avril, Shanghai : Nuclear 2005

6-9 avril, Shanghai:  Hotelex

7-9/4, Pékin: 2d Asia Int’l Renew Energy Expo