A la loupe : Défi bien engagé : la Sécurité sociale

Tâche démesurée mais urgente : établir une Sécurité Sociale, qui compense pour les Chinois, la perte de leur retraite d’hier- leurs enfants. Jusqu’au début ’90, la protection était dispensée par la «Danwei», de la naissance à la mort. Aujourd’hui, la Danwei se meurt – les nouveaux systèmes prennent le relais.

Fonds de chômage : 1% des salaires (Pékin = 2Y par travailleur). Depuis ’86, en Chine, 3,5 M de chômeurs assistés – «beaucoup trop peu », commente le responsable, «face aux dizaines de M de chômeurs attendus d’ici 5 ans»..

Prime multirisques (maladie, pension, maternité accidents, logement,) =11% du salaire dont 8 à charge patronale. Des fonds provinciaux se constituent. En ’95, 670 000 familles affiliées, ’95 MM Y engrangés- très peu, face aux 558 MM Y de frais de santé en ’94, à charge des provinces.

En soins de maladie, le système testé dans 50 villes est «à points» -(l’assuré dépense à hauteur de son crédit), pour éviter, en fin de comptes, un déficit de la Sécurité sociale à la française. Accidents et opérations graves entrent dans un  budget séparé.

Problème n°1 : les taux de pensions différents – 60 à 90 % du salaire selon les provinces, empêchent le transfert des dossiers individuels de la Sécurité sociale et la mobilité des travailleurs.

Problème N°2 : la Sécurité sociale agricole (800 M hts) est facultative (déjà 6 MM Y engrangés), et d’un taux de prestations plus bas que le national…En tout cas, Pékin tâtonne, peaufine, consciente de sa chance de débutant, de pouvoir éviter les erreurs !

 

 

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