— Un meeting en présence du Président Hu Jintao s’est tenu à Pékin (26/3) pour inverser la chute de production céréalière (-6% en 2003, 430Mt), conformément aux promesses du pouvoir à l’ANP en mars.
Le prix public du riz (“indica”, hâtif) a été relevé de 21% -à 1,4¥/kg-, en plus des 40% constatés sur les marchés en jan-fév (effet de la pénurie).
L’Etat plafonnera à 20% (riz) et 10% (maïs) les hausses au public. D’ici l’été,des primes directes doivent être versées au paysan des 13 principales provinces –1,2MM$ d’ici fin 2004, que les terres soient cultivées ou non. Pékin veut aussi promouvoir des supermarchés ruraux -pour redynamiser la société rurale. Transition: appelés à disparaître, les 10.000 offices des grains doivent toujours acheter au prix public (subvention indirecte), mais le système évolue vers la prime directe, plus en prise avec le marché.
— Courroie de transmission entre Ouest et Est, le Yangtzé voit son trafic saturé.
Depuis 2003, la régulation du cours par le barrage des 3 Gorges rend possible ce plan du ministère des Communications : «Voie fluviale d’or» imposera au fleuve 17 ans de chantier et 2MM$ d’investissement, dont 3/4 sur la section Yunnan-Shanghai (2.838km).
Au programme, le dragage d’une 30aine de bas-fond, la construction de passes, la refonte du code de navigation, de la signalisation, la construction d’appontements, le revêtement de berges. A terme, la section Shuifu (Yunnan)-Wuhai permettra le passage de barges de 1000t à 3500t. De Wuhan à Tongling, les convois (barges) 20-40.000t auront accès. L’amont de Nankin (Jiangsu) recevra les navires de 5000t, et son aval, celui des bâtiments de haute mer jusqu’à 50.000t.
NB: Le Yangtze a d’autres problèmes, pollution et de surexploitation de la ressource, non pris en compte par ce plan parcellaire, au risque de ratages et gâchis. Les administrations chinoises n’ayant pas pour tradition de travailler ensemble.
— Vice-Président de la Chambre des Salons de beauté, Pan Xiaoping commente (29/3) le cadre réglementaire imminent du ministre du Commerce, pour les 12M de coiffeurs(euses) des 1,54M de salons, qui firent 19MM$ de chiffre en 2003. Le but avoué est de faire le ménage.
Un système d’étoiles attribuées sur critères objectifs, permettra aux “pro” de monter leurs prix.
Des chaînes telles Natural Beauty Int’l (de Taiwan, 3000 salons dont 2000 à Shanghai) se réjouissent.
Il est vrai que le métier a ses lacunes, avec plus de la moitié des employé(e)s sans formation, d’où recrudescence des plaintes (20.000 /an) des usagers.
Autre problème tû : la prostitution fait rage parmi les demoiselles (seules et pauvres, montées des villages), souvent recrutées à cet effet, ce qui explique le très remarquable autofinancement du secteur, 24 à 36MM$ réunis sans l’aide des banques. “la bonne nouvelle de ce nouveau cadre”, conclut Pan, est qu’il confie au min. du Commerce la tutelle unique du secteur!”
Sommaire N° 13