A la loupe : Espace aérien chinois – le combat des chefs!

Vent de bourrasque au ciel chinois, avec la campagne de Boeing pour son futur B7E7, aux dépends de l’A-380, avions de philosophies différentes !

[1] Fruit d’un programme ambitieux (12MM$), l’A380 a pour vocation le long courrier avec navettes à l’arrivée.

A deux étages pour 550 places, il offre un confort et un coût au passager, incomparables.

A 230M$/pièce, il a réuni 129 commandes fermes.

[2] Moitié moins cher au développement et à la vente, le 7E7, sur papier, est plus versatile (3 versions de 200 à 300 places), et doit mener au but direct (sans navette).

NB: chaque projet défie, dans l’autre camp, le «vaisseau amiral» de l’ère précédente, le Jumbo pour le A-380, et le   A-320 pour le B7E7!

L’enjeu du vif duel verbal est le marché chinois, où aucun des projets n’a engrangé de commande.

Suivant les sources, d’ici 20 ans, le marché atteindra 1400/2400 avions et 100/200MM$.

Boeing tient les 2/3 de la flotte chinoise, et commande sur place pour 500M$ de pièces (1,3MM$ en 2010).

Airbus n’achèterait que 14,5M$ de pièces (60M en 2007), mais progresse le plus vite, grâce à son avance technologique, ayant livré 36 avions en 2003, et obtenu 36 commandes fermes.

Pékin s’est toujours efforcée de maintenir un équilibre entre les deux, pour réduire sa dépendance.

Or, dans ce même souci, elle prétend construire, après son ARJ21 (homologable en 2008?) un gros porteur : son groupe AVIC1 parle déjà d’un « 200 places » pour  2018.

Rêve ou réalité? Trop tôt pour en parler, mais pour sûr, la Chine dispose du marché, du potentiel industriel et surtout de la capacité d’imposer le transfert de technologie aéronautique, pour rejoindre un jour Boeing et Airbus dans la cour des grands!

 

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