Notoirement, la Chine qui a emprunté en 2003, 100MM$ pour acheter le home sweet home, vit une surchauffe immobilière.
Sous cet angle, on peut s’interroger sur le sens de la fusion annoncée des 200 types de taxes foncières (immobilière, d’usage, locative, TVA, impôts locaux…), pesant 58% dans le prix de vente.
La taxe unique annoncée mi-mars réduirait jusqu’à un demi ce prix. Mais ne risquerait-elle pas d’aggraver encore la surproduction?
En fait, le mécanisme nouveau vise un effet plus subtil. En même temps que la taxe unique, un appareil légal doit bientôt protéger les droits des propriétaires fonciers, forçant le coût des expropriations.
L’Etat veut se priver, ainsi que le promoteur, de deux plus-values outrageuses, sur le sol, et sur la vente du bien.
Le frein à la surchauffe s’insérera dans un rapport plus sain entre valeur initiale et plus-value: le marché mûrit, promettant la fin d’une tendance comme celle de Shanghai, où les prix en 2003 augmentaient de 24,2%, sept fois plus qu’ailleurs, à 616 US$/m2 en moyenne.
Sommaire N° 12