Le Vent de la Chine Numéro 12

du 28 mars au 3 avril 2004

Editorial : Le scrutin taiwanais laisse l’île écartelée!

Le scrutin du 20/3 à Taiwan a plongé l’île dans un ouragan durable.

Chen Shui-bian, le Président autonomiste (depuis 2000) fut réélu d’un fil—30.000 voix sur 13M.

La veille, en campagne, il avait été blessé par balles, avec Annette Lu la vice-Présidente. Cela suffit à Lien Chan, le perdant (KMT) pour dénoncer l’élection et exiger un recomptage des votes. Sept jours après, la situation reste bloquée, l’île écartelée!

C’est qu’après ce vote, rien n’est plus comme avant, et Taiwan est à un tournant de son histoire.

Tout le monde y perd:

[1] Le Président Chen, car son projet de référendum a été défait, n’ayant pas atteint le quorum de 50% —malgré une participation fleuve de 80,3% (les votants se sont abstenus sur les questions du référendum).

Résultat : à l’avenir, le DPP, parti de Chen, aura du mal à recourir à l’outil du référendum!

[2] Pour le KMT, la perte est plus lourde encore: fondateur du régime, cet Etat dans l’Etat déjà écarté depuis 2000 du pouvoir, en reste écarté pour 4 de plus : son implosion est inévitable, début d’une douloureuse métamorphose en un vrai parti insulaire et démocratique, moyennant l’abandon de ses vieilles méthodes. Enfin,

Ainsi Ma Yin-Jeou, son jeune et populaire maire de Taibei, aurait fait un meilleur candidat que Lien, le millionnaire apparatchik.

[3] Pékin elle-même perd, devant souffrir le retour d’un leader indépendantiste qu’elle espérait voir chassé.  L’agressivité de ses accusations multiples et non étayées, pourrait accélérer sa chute, d’autant que le 26/3, Pékin avertissait sans frais : «si l’instabilité devait gagner en force, nous ne resterions pas immobiles ! »

Le KMT réclame soudain non plus le recomptage mais un nouveau scrutin, et organisait le 27/3 à Taibei une manif de 500.000 supporters, renforçant l’image d’une île écartelée.

A présent, la publication du scrutin le 26/3 (et les « félicitations » des US au vainqueur, aussitôt décriées par Pékin) ouvrent la voix au recompte : les 2 parties sont d’accord sur le principe, mais non sur les détails.

Sans qu’on puisse déjà dire si Chen sauvera son mandat, Taiwan sortira affaibli politiquement.

Commercialement par contre, les choses se présentent de manière plus sereine : la reprise se dessine à Taiwan, avec 24MM$ de surplus commercial (sur 36MM$ d’échanges) avec la Chine, où les firmes insulaires ont déjà placé 100MM$.

Le temps pourrait être mûr pour Pékin pour un geste amical avec Chen, dans le ton du discours du 1er ministre Wen Jiabao devant l’ANP (VdlC 10-11). Techniquement prête, la réouverture des routes aériennes, navales et postales pourrait être obtenue vite, dédramatisant ainsi le cadre des rapports à l’avenir. Enfin, ne pas s’y tromper : encore et plus que lors des années passées, ce vote crispé opposa la finance d’origine continentale, à la petite et moyenne bourgeoisie indigène, min’an et hakka !

 


A la loupe : TV en JV – une répétition générale !

Le 30 décembre 2003, sans fanfare, la Sarft, tutelle de l’audiovisuel entrouvrait la porte aux JV de production télévisée.

Le 22/3, Sumner Redstone, PDG du groupe Viacom (MTV) annonce la 1ère de ces firmes mixtes, en partenariat avec Shanghai Media Group, n°2 chinois, 1,3MM$ de chiffre et 5200 employés en 2003.

Cette JV se plie aux exigences du régime, une part minoritaire à l’étranger, l’absence de journaux d’information, et le silence  sur les « 3T » (Tian An Men, Tibet, Taiwan). Une fois sa licence obtenue (sous un an), la JV vendra ses droits publicitaires.

Parmi ses programmes projetés, figure une version chinoise de Nickelodeon, son best-seller pour enfants, et une série sur le sida. 8M de foyers y auront accès à Shanghai, qui se joindront aux 150M de foyers câblés, recevant MTV 24h/24. Viacom vise bien plus – l’accès illimité sur tout le territoire. Et dès maintenant, il offre en échange une fenêtre plus large à CCTV9 aux US (limité pour l’instant, à 13.000 chambres d’hôtel).

Infatigable malgré ses 81 ans, M. Redstone courtise aussi un accord avec Beijing TV.

Mais SGM, son partenaire, ne met pas tous ses oeufs dans le même panier: il signe une JV avec le coréen CJ (12M$) pour la production et diffusion dès le 1/4, d’émissions de télé-achat.

Enfin, entendant ces bruits de bottes, Sony Pictures elle-aussi se démène: elle se dit en pourparlers avec CCTV, SGM et Beijing Media pour fonder son propre groupe mixte de production TV, tout en faisant miroiter une dot généreuse : offre souvent irrésistible en Chine, en tous domaines -sauf peut-être, ceux ayant trait à la culture et à la conscience nationale !■

 


Joint-venture : Metlife, police sur les polices!

— Pas un mois ne passe en Chine, sans investissements énergétiques puissants, suivant le plan de tripler à 8% la consommation de gaz d’ici 2008 (cf VdlC n°10-11).

Le 17/3 Zhenrong, branche du groupe d’armement Norinco, fondée en 1994 pour importer le pétrole iranien, conclut avec Téhéran un contrat à long terme, réglant l’achat  de 110Mt de GNL entre 2008 et 2033, moyennant 20MM$. Le groupe venait de renouveler en décembre son contrat d’import de 12,4Mt de brut par an (14% de l’import en 2003).

Il s’apprête à ouvrir l’exploitation de trois gisements pétroliers iraniens d’une capacité de 15Mt/an chacun.

Le 14/3, Cnooc,  champion de l’offshore, signe avec le Zhejiang pour construire -à Ningbo sans doute- un terminal GNL de 2MM$, incluant une unité de déliquéfaction de 3Mt dès 2009, une centrale thermique de 2,8Mw (équivalent de 3 réacteurs nucléaires), et un gazoduc de 2000km vers Canton qui reliera la chaîne des métropoles côtières et ses 2  autres ports GNL (Shenzhen, Fujian). Ainsi, le plus dynamique pétrolier chinois s’assure, sur le GNL chinois naissant, un monopole absolu.

NB: depuis mai 2003, pour 2 ans, Norinco est banni des marchés US (y-compris publics), pour avoir vendu au régime des Mollahs (ce qu’elle nie) des aciers spéciaux pour missiles.

— Une révolution mentale et commerciale secoue l’univers studieux. Rompant avec des décennies de tour d’ivoire idéologique, le ministre de l’éducation vient d’autoriser (23/3) la 1ère université en JV du pays.

La Nottingham University est l’heureuse élue, ayant reçu le feu vert pour son campus de Ningbo, avec  l’Université Wanli. Dès septembre 2004, trois facultés (commerce, relations internationales, langues) ouvriront quatre filières dont finance, management international et audit. Les cours seront en anglais, donnés par des profs britanniques, et déboucheront sur le diplôme de la prestigieuse maison.

En amont, le même système prend de l’essor: Dulwich, l’école londonienne de la maternelle au bac, fonde ses filiales à Shanghai et Pékin. D’ici 2006, chaque base prendra 700 enfants, moyennant  840 à 1450 US$/mois.

Les 10M$ nécessaires pour bâtir  l’école de Shanghai seront assumés par 2 Cies d’invest  étrangères. Fleuron du “College” britannique (fondé en 1619), Dulwich (Chine) ne prendra pour l’instant que des enfants d’expatriés -en attendant la prochaine vague de relaxation des règlements locaux!

— Gagner quelques mètres avant le signal du départ: tel est le défi des assureurs euro-US, rêvant d’être opérationnels, en JV, avant la levée des barrières en 2005. Et comme les meilleures fiancées (avec fichiers-clients et image de marque) sont déjà prises, on voit naître des JV dont le partenaire local vient d’un métier éloigné.

Cependant, quand à Pékin, Metlife (US) déclara la naissance d’une assurance-vie avec Capital Airport (mairie de Pékin), au capital de 60M$ partagé à 50/50%, ce fut le tollé : le 5/3, BCAC sollicitait rien moins que le monopole (chassant les 19 autres maisons sur la place) des contrats dans l’aéroport national, à 20¥ par passager (ils étaient 24,4M l’an dernier).

D’après le Directeur de Capital Airport, la tutelle aurait freiné les ardeurs —pour combien de temps, et la JV formerait vite comme l’éclair, ses 40 agents de télémarketing, pour prendre d’assaut un marché local en grand essor, où les ventes de polices ont augmenté de 67%, à 2,8MM$ en 2003.

— L’explosion de la Chine est aussi aérienne: comptant devenir vers 2020 le 1er bercail touristique du monde, la Chine vient d’ouvrir 15 nouvelles routes internationales à compter de l’été.

Alors, 2000 avions de ligne voleront chaque semaine vers l’extérieur, battant pavillons plus ou moins équitablement partagés entre Chine et étranger.

La Corée du Sud est le pays le plus dynamique, haussant de 13% (à 329) le nombre de ses vols, sur 55 routes, le double de l’Union Européenne, pour un pays de 48M hts! 

Dans l’absolu, le Japon demeure le roi, avec 95 vols par semaine pour ANA, 70 pour JAL, et 200 aux trois opérateurs continentaux (Air China, China Eastern et China Southern).

 

 

 


A la loupe : Les dents dures de Washington

Est-ce l’effet de la loi des séries, ou de la campagne présidentielle? Les gestes inamicaux de pressions US sur Pékin, s’accumulent sur tous les fronts!

[1] A Genève, alléguant une dégradation des droits de l’homme en Chine en 2003, les US proposent (22/3) à l’ONU de la condamner—ils s’en étaient abstenus l’an dernier. Action surtout symbolique : aucune des 10 motions US en ce sens depuis 1990, n’a été adoptée par cette enceinte tiers-mondiste où Pékin compte beaucoup d’amis. La motion a eu, pour suite, la suspension sine die par Pékin de son dialogue «droits de l’homme» avec les US!

NB : par hasard,  au même moment, Chen Zhonglin, député de Chongqing estime à 10.000/an les exécutions en Chine, « cinq fois le monde ».

[2] Le 18/3, le Département du Commerce lance contre Pékin sa 1ère grande plainte à l’OMC, pour discrimination tarifaire sur les puces électroniques importées : 17% de taxe, contre 3% aux locales (après subvention, accessible à 23% de la production nationale).

Selon les US, cette distorsion de concurrence inspirerait les 19 usines de semi-con-ducteurs en cours de création d’ici 2008, dont cette JV euro-coréenne STMicroelectronics et Hynix à Wuxi (Jiangsu) qui ouvrira en 2006, pour un inves-tissement de 1,7MM$. Tokyo devrait rejoindre les US dans cette plainte.

[3] Le 3ème front est syndical : l’AFL-CIO, première centrale yankee, dépose contre la Chine une «pétition», dans le cadre de la loi fédérale n°301,  pour discrimination des droits des travailleurs.

Ceci aboutirait à un avantage concurrentiel de 43% pour le produit chinois, au détriment des USA – ceux-ci, auraient perdu 727.000 emplois.

L’action est authentiquement syndicale (pas politique) et fruit de la globalisation : confrontés au rétrécissement des distances, les syndicats US suivent leur stratégie (vieille d’un siècle) d’un niveau salarial global. Mais faire pression sur la Chine vers cet objectif, pourrait être inutile et contre productif : elle ne demande de toute manière qu’à rehausser ses salaires, et hait toute critique…  Au terme de la loi US, G. W. Bush dispose de 45 jours pour répondre.

 


Argent : Immobilier – 200 taxes en fusion

Notoirement, la Chine qui a emprunté en 2003, 100MM$ pour acheter le home sweet home, vit une surchauffe immobilière.

Sous cet angle, on peut s’interroger sur le sens de la fusion annoncée des 200 types de taxes foncières (immobilière, d’usage, locative, TVA, impôts locaux…), pesant 58% dans le prix de vente.

La taxe unique annoncée mi-mars réduirait jusqu’à un demi ce prix. Mais ne risquerait-elle pas d’aggraver encore la surproduction?

En fait, le mécanisme nouveau vise un effet plus subtil. En même temps que la taxe unique, un appareil légal doit bientôt protéger les droits des propriétaires fonciers, forçant le coût des expropriations.

L’Etat veut se priver, ainsi que le promoteur, de deux plus-values outrageuses, sur le sol, et sur la vente du bien.

Le frein à la surchauffe s’insérera dans un rapport plus sain entre valeur initiale et plus-value: le marché mûrit, promettant la fin d’une tendance comme celle de Shanghai, où les prix en 2003 augmentaient de 24,2%, sept fois plus qu’ailleurs, à 616 US$/m2 en moyenne. 

 

 

 


Pol : Diaoyu, archipel de discorde

— Au Nord-Est de Taiwan, les îles Diaoyu sont une pomme de discorde maritime entre la Chine et ses voisins. Tenus par le Japon, ces 5 îlots au périmètre poissonneux et aux fonds (peut-être) pétrolifères sont revendiqués par Pékin et Taiwan.

Embarqués au Zhejiang, 7 activistes chinois ont pu flouer les garde-côtes nippons et venir (24/3) aux Diaoyu se faire arrêter et transférer vers Okinawa pour interrogatoire. De suite, une manifestation débuta à Pékin, rassemblant une poignée d’activistes devant l’ambassade du Japon, où ils brûlèrent en chaîne des drapeaux nippons, sans interférence de la police, tandis que des bateaux contestataires cinglaient de Xiamen, HK et… du Japon vers les Diaoyu. Tokyo se hâtait de libérer les hommes le 26/03 au soir!

NB : en mer du Sud,  peut-être inquiet de déclarations d’un amiral chinois sur les Spratley (cf VdlC n°10-11), le Vietnam déclarait (24/3) qu’il enverrait, mi-avril, un 1er groupe de touristes sur place: colère et avertissement de Pékin. Ces deux incidents servant de révélateur du potentiel d’explosion, si les gouvernements n’y prenaient garde, et de l’urgence d’une charte des droits maritimes de la région.

— Les liens entre Chine et Birmanie s’avèrent profitables.

Au ban des pays riches, la junte du Général Than Shwe peut tenir, grâce au 1MM$ d’échanges (en 2003) dont 170M$ d’export vers la Chine (teck!). Pékin maintient à bout de bras (et à ses conditions) un régime proche et fidèle.

En tournée d’Asie du Sud-Est, avec 40 hommes d’affaires, la Vice-1er ministre Wu Yi a renforcé ce cordon ombilical (24/3).

Pas moins de 21 accords techniques et commerciaux furent signés, fournitures d’engrais, usines de tracteurs, prêts préférentiels, projets de télécom, barrages, mines…

Auparavant, la ministre était passée par le Laos et le Cambodge,où elle avait aussi saupoudré prêts et dons (30M$ pour le Laos, 400 motos pour la police cambodgienne) et soutenu les projets de ses industriels.

A Phnom Penh, les échanges en hausse constante atteignent 320M$ en 2003 et 100M$ au Laos, où 11 accords furent signés, afin de doubler les opérations d’ici 2005. Ce voyage souligne la volonté pékinoise de se tailler un hinterland vers son Sud-Ouest.

Wen Jiabao le 1er Min. décrit la Chine comme le “bienveillant éléphant”, à l’ombre duquel l’Asie peut prospérer.

A noter, dans ce contexte, l’aide spéciale à la Birmanie et au Cambodge pour tracer leurs  tronçons de la future ligne de chemin de fer Kunming-Singapour!  

 


Temps fort : Première toux pour les ‘ Parts H ‘

Depuis janvier en bourse étrangère, les firmes chinoises ont récolté 2,5MM$ dont 1,8 pour le compte de SMIC (semi-conducteurs). Les ambitions sont sans limites: dans l’année, en ventes de parts «H», 20 Entreprises d’Etat rêvent de glaner 22MM$ d’épargne, contre 6,5 MM$, en 2003!

Mais ce beau système se lézarde, en trois endroits!

[1] Au Nasdaq (New York), le portail internet NetEase doit admettre (16/3) qu’il risque une condamnation pour falsification de ses comptes en 2000 : son cours chute de 12%.

 [2] Le 18/3, c’est à China Life, l’auteur du plus beau score boursier l’an dernier (3,5MM$, à HK), de se voir assigner par des porteurs US, pour une fraude de 652M$ chez sa maison mère, révélée par l’audit en février (cf VdlC n°6) : il perd 3%.

[3] Le même jour, pour sa 1ère cotation, SMIC perd 8% à HK, 11% à New York. Bien mauvais début pour le groupe shanghaïen, dû à une baisse de ses prévisions d’investissements sous 12 mois, avouée durant les 5 jours réglementaires entre offre publique initiale et vente : une part des acheteurs s’abstinrent, échaudés.

Ainsi, une tendance émerge, interrompant 18 mois de chevauchée des titres chinois dans le monde: à HK, en janvier les parts «H» ont perdu 1% en 7 jours, et 10% depuis janvier!

 Pour se défendre, China Life invoque que la fraude est antérieure à sa cotation. Mais le problème est bien celui d’une pratique  financière et comptable inférieure aux normes mondiales, d’où l’incertitude inévitable du marché, après l’enthousiasme initial. Si la tendance se maintenait, « certaines Cies devraient renoncer à aller en bourse », prédit HSBC…

L’enjeu, c’est l’accès aux autres places, Londres ou Tokyo, tentées mais frileuses face à ce marché à risque. Les firmes chinoises, dit-on, vont à Hong Kong par nécessité (seul marché capable de drainer l’épargne chinoise et étrangère), et à NY par goût : avec son plus gros marché du monde, New York offre les conditions de financement les plus avantageuses!

 


Petit Peuple : Chronique de l’amour en province

A Dujiangyan (Sichuan), le doux murmure de la rivière Min et le climat luxuriant inspirent l’amour, qui (en Chine comme ailleurs) peut compromettre la paix des ménages!

Heureux mais inféconds, Zhang et Duan avaient adopté Xiaobao. Mais regrettant un vrai fils, Duan céda à ses démons, et à un déloyal beau-frère, causant son divorce: Zhang, le mari trompé obtint la garde de l’enfant, ainsi que 80¥/ mois de pension alimentaire – fin du 1er tableau!

Trois ruelles plus loin, Melle Lin vivait en amère solitude, avait été séduite par Du, qui non content de l’abandonner, avait kidnappé leur fils, placé chez un couple inconnu.

Par douceur, Zhang, son voisin divorcé, la guérit de son androphobie et l’épousa.

Un jour, il lui demanda de se mettre en cuisine: l’auteur des jours du petit garçon venait dîner.

Mais quand l’invité se présenta, ne voilà pas que Lin reconnut Du…  L’enfant adopté de son mari, était donc la chair de sa chair! C’était  喜出望外 xi chu wang wai, le bonheur surgi du fond de l’espoir!

3èmetableau: Cependant Duan, l’infidèle taxée, ne l’entendit pas de cette oreille! S’estimant victime d’une diabolique collusion entre son ex- et la mère de Xiaobao, elle exigea le retour de la pension!

Le juge joua à  Salomon : Duan cesserait de payer dorénavant, mais toute somme perçue resterait acquise- non mais!