Temps fort : Finance : printemps en hiver (II)!

Corollaire de l’entrée de l’étranger dans les banques (cf édito), le Bureau de l’Assemblée Nationale Populaire (ANP) vient (27/12) de modifier la loi des banques commerciales, et supprimer 10 ans d’interdit sur les activités financières non bancaires. Au 1er février 2004, les banques retrouveront le droit de commercer tout produit boursier, d’assurance ou d’immobilier. Cette action prépare l’atterrissage de l’an 2006, date d’accès «complet» des banques étrangères sur le marché (toutes déjà actives sur tous les créneaux financiers).

 

Mais elle constitue surtout pour les banques un  2d outil puissant de désendettement: avec leur taux de croissance et de profit 6 fois supérieur aux leurs, l’assurance peut diluer plus vite leur passif. Ainsi, en plus de sa fusion avec Fortis, l’ICBC pourrait reprendre des parts de China Life, lui-même en pleine quête de partenariats étrangers. De la sorte, l’explosion des cloisons entre métiers financiers annonce l’arrivée de nébuleuses sino-étrangères, entre grands noms mondiaux et nationaux en synergie!

 

Pour qu’un tel rebrassage des cartes ait une chance de réussir sans fraudes ni faillites, un tournant administratif s’imposait: le même jour (27/12), l’ANP amende la loi bancaire centrale, afin de mettre sur pied une nouvelle instance financière, qui promet de devenir la plus haute et puissante de toutes. Son rôle sera de superviser les tutelles financières (CBRC pour les banques, CIRC pour les assurances, CSRC pour la bourse) : outil fait pour surveiller, et aider ses instances régulatrices sectorielles, face à ces futurs mille-pattes sino-étrangers disposant d’un pied dans chaque métier!

 

NB : l’ANP a aussi voté un amendement à la Constitution, rendant inviolable toute propriété privée légalement acquise : c’est le point de non retour, pour des expropriations politiques telles que pratiquées dans le passé!

 

Corollaire de l’entrée de l’étranger dans les banques (cf édito), le Bureau de l’Assemblée Nationale Populaire (ANP) vient (27/12) de modifier la loi des banques commerciales, et supprimer 10 ans d’interdit sur les activités financières non bancaires. Au 1er février 2004, les banques retrouveront le droit de commercer tout produit boursier, d’assurance ou d’immobilier. Cette action prépare l’atterrissage de l’an 2006, date d’accès «complet» des banques étrangères sur le marché (toutes déjà actives sur tous les créneaux financiers).

 

Mais elle constitue surtout pour les banques un  2d outil puissant de désendettement: avec leur taux de croissance et de profit 6 fois supérieur aux leurs, l’assurance peut diluer plus vite leur passif. Ainsi, en plus de sa fusion avec Fortis, l’ICBC pourrait reprendre des parts de China Life, lui-même en pleine quête de partenariats étrangers. De la sorte, l’explosion des cloisons entre métiers financiers annonce l’arrivée de nébuleuses sino-étrangères, entre grands noms mondiaux et nationaux en synergie!

 

Pour qu’un tel rebrassage des cartes ait une chance de réussir sans fraudes ni faillites, un tournant administratif s’imposait: le même jour (27/12), l’ANP amende la loi bancaire centrale, afin de mettre sur pied une nouvelle instance financière, qui promet de devenir la plus haute et puissante de toutes. Son rôle sera de superviser les tutelles financières (CBRC pour les banques, CIRC pour les assurances, CSRC pour la bourse) : outil fait pour surveiller, et aider ses instances régulatrices sectorielles, face à ces futurs mille-pattes sino-étrangers disposant d’un pied dans chaque métier!

 

NB : l’ANP a aussi voté un amendement à la Constitution, rendant inviolable toute propriété privée légalement acquise : c’est le point de non retour, pour des expropriations politiques telles que pratiquées dans le passé!

 

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