A la loupe : SRAS (toujours) : le début de la fin !

¯    30/5 : 7  cas, 1 mort pour toute la Chine: l’épidémie touche à sa fin, même si les experts étrangers maintiennent leurs doutes sur ces données.

¯ Ce nuage pourrait se dissiper suite au vote (28/5, Genève) autorisant l’OMS, en cas d’épidémie, d’entrer en tout pays sans invitation.

¯ Avec HK au moins, la coopé fonctionne:le CDC du Guangdong et l’Université de HongKong croient tenir la source du SRAS, dans 3 espèces sauvages consommées en Chine du Sud, civette, raton laveur et blaireau. Dès lors, la Chine s’achemine vers un ban total de toute conso d’animaux sauvages. En avril, 0,93M d’animaux ont été saisis sur les marchés du pays : la nature, sauvée par le SRAS?

¯ Cette même coopé a découvert que sur 10 marchands de ces bestioles, la moitié avait développé des anti-corps au SRAS. Du coup, l’équipe sino-HKgaise se dit prête à «tester» un vaccin, voire le commercialiser «sous 6 mois». De même, un grand nombre de nouveaux produits anti-SRAS sortent, combinaisons, détergents, machines…

¯ Une fois disparue la situation de danger manifeste, s’ensuit une fringale de plaisirs d’une population sevrée de sorties : les restaurants sont pleins, tard, les bars rouvrent, les gens s’amusent.

¯ Les premières plaintes en justice de particuliers contre l’Etat se préparent. La presse, de même, s’émancipe vite. Emerge une interrogation populaire sur les causes de l’épidémie.

¯ Mme Wu Yi, vice 1er Min voit dans le ravalement du système de santé son mandat prioritaire : une des manières les plus efficaces de prévenir ce questionnement de la base, en corrigeant 20 ans de lacunes, à minuit moins cinq!

 

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