Citius, altius, fortius : Toute à l’état de grâce de sa promotion mondiale olympique, la Chine et son comité organisateur, le BOCOG retroussent leurs manches pour faire du RV de Pékin 2008, le plus grand succès commercial -médiatique de l’histoire des sports, avec trois critères : plus de bénéfices, moins de corruption, et plus de compétence :
¶ avec des centaines de chantiers publics à attribuer (37 stades, des stations d’épuration des eaux, des autoroutes, le village Olympique etc.) pour un budget de 22MM$, le projet se découvre de nombreux gardes champêtres, tel le parlement municipal, le Conseil d’Etat, et 21 observateurs du CIO.
¶ protéger le logo aux cinq anneaux sur fond de Grande muraille, est vital pour garantir la rentrée des 1,62MM$ de recettes de sponsoring – valide de 2004 à 2008 à travers les Cinq continents, certaines déjà accordées à Coke, Kodak et Swatch, à 50 à 60M$ par firme. A Pékin la police a saisi (16 jan) sa 1ère paire de chaussettes au logo frauduleux, et fait une descente à l’usine 3000km plus au sud à Dongguan (Guangdong) – le message, aux pirates, est sans équivoque : "pas touche aux JO"!
¶ Pékin va investir 6M$/an pour 750 vespasiennes luxe, et héberger en 2004 le sommet mondial du secteur – Pékin revient de loin, en ce domaine, son infrastructure sanitaire spartiate remontant à Mao.
¶ Harbin (Heilongjiang) s’est auto sélectionnée candidate pour les JO d’hiver de 2010. Face à 6 autres candidats tels Jaca (Andalousie), Salzburg ou Berne, ses chance sont d’autant moindres que la Chine a déjà ses JO, que son climat est rude (-30°C en hiver), son expérience mince en sports d’hiver, et que Pékin se dit "pas au courant.
Sommaire N° 5