Pol : tam-tam à la resquille des impôts

· En décembre 2001, au tribunal intermédiaire de Jingmen (Hubei), l’«église de Chine du Sud» vit cinq de ses adeptes condamnés à mort avec sursis, et douze autres à 2 ans voire perpétuité. Le 8/10, très rare, la cour provinciale cassa le jugement, pour «preuves insuffisantes». Rejugés le 9/10, les adeptes ont reçu 3 perpétuités et 2 peines de 15 ans: le chef d’accusation, sectarisme, viol et racket avait été maintenu. Pas de détente officielle face aux cultes déviants, donc, mais -peut-être- une matérialisation de la volonté ex-primée par le juge suprême Xiao Yang, d’une justice plus professionnelle et indépendante!

· Le 15/10, un code de la taxation remanié permet aux autorités(art.76) de publier dans la presse les noms des fraudeurs de l’impôt – firmes ou personnes. Cette mesure est adaptée à la mentalité chinoise très sensible au thème de la face, et à la structure fiscale émergente, où les masses non imposables font face à quelques millions de nouveaux millionnaires. La pratique est déjà courante chez les recouvreurs de dettes (métier privé), qui dénoncent les débiteurs par voie de fanfare, de crieurs publics et d’affiches. Outre ce procédé, le ministère des finances a dans ses cartons un troc de la TVA à la taxe à la consommation, et un relèvement du minimum imposable (aujourd’hui, de 800Y soit près de 100$).

· en prison depuis ’99 pour détournement, Zhu Xiaohua, ex-n°2 de la BPdC et ex-Président de la banque Everbright vient d’avoir son verdict : 15 ans. Jugement sur fond politique: Zhu était proche (non parent) de Zhu Rongji, opposé au maintien de Jiang Zemin au prochain cabinet

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