· Non confirmée, BP, le conglomérat pétrolier s’apprêterait à signer l’emprunt d’1,8MM$ auprès d’un syndicat bancaire majoritairement chinois – seules la HSBC (GB) et la Industrial Bank of Japan, comme étrangères, y participent. Les 900M$ restants pour financer le complexe pétrochimique à Shanghai, seront apportés par les deux partenaires de la JV, BP et Sinopec. Cet emprunt chinois, s’il se confirme, est un précédent inquiétant pour la banque étrangère en Chine : avant, les financements étrangers de projets en Chine, revenait aux banques expatriées. Les conditions consenties à BP ont été de loin, selon la source, "les meilleures à un étranger, depuis 1997" – la banque chinoise montre les dents!
· Vu la crise présente de l’agriculture (cf p.1), on ne s’étonnera pas que lui revienne la part du lion du budget national de recherche et de développement technologique au X. Plan, réactualisé cette semaine : 963M$ sur 5 ans, destiné à la mise au point de riz et soja à haut rendement, aux cultures à faible irrigation, à la création de 20 nouveaux parcs agronomiques, sans oublier l’agronomie high tech pour régions arides de l’Ouest. 600M$ iront encore au soutien de la recherche dans les Industries de l’information, et 96M$, à la digitalisation d’usines conventionnelles, tandis que des montants plus faibles sont affectés à la vulgarisation et à des prix à la recherche individuelle.
· En matière d’industries de télécoms, se poursuit sur 2 ans le redécoupage du secteur en 4 groupes (Unicom, C-Telecom, Mobilecom et Netcom), présents en ligne fixe et en réseaux mobiles. Unicom saute le pas en lançant (08 jan) le 1er réseau national de téléphone mobile CDMA, sous licence Qualcomm, d’une qualité sonore bien meilleure que celle de la concurrence GSM. A travers 330 villes, pour un investissement frisant les 3MM$, le réseau peut servir 15M d’usagers (ils doubleront d’ici 03). Le tarif sera identique à celui de la concurrence (aujourd’hui, China mobile): 50Y/mois, et 0,4Y/minute.
· le 8/01, la presse annonce la saisie (record d’ Asie) de 673 kg d’héroïne de Birmanie, 20 trafiquants, et pour 900.000 ² d’argent sale confisqué. En 2001, les saisies d’héroïne ont dépassé 12 t, celles d’Extasy frisé les 2M de tablettes, et 67500 dealers ont été arrêtés. Ces chiffres font plus du double de ceux de 1999, accusant un taux de progression de 40% par an. La police déclenche l’alarme : sauf tournant rapide, la diffusion de la drogue risque de passer hors contrôle!
Sommaire N° 2