Joint-venture : à Shanghai – le bal des gaufriers

· Dès 2001,BP et PetroChina signaient une JV de réhabilitation/gestion de 1000 stations services du Guangdong et du Fujian. BP prenait 49% de la JV pour 350M$. Shell suit, en annonçant (24 /3) avec Sinopec, n°2 national, une future JV de 200M$ pour 500 stations dans le Jiangsu et 40 à Pékin, Tianjin et en Chine du Sud.

NB: Sinopec contrôle 28% des 90.000 stations du pays, contre 13% à PetroChina. Avec sa participation au gazoduc Urumqi Shanghai, ses gisements, usines de lubrifiants et de bitume, l’investissement de Shell en Chine va tripler d’ici 2005, passant à 5MM$.

· signée le 4 déc 2001, Shanghai Symphony, JV, voit enfin le jour. AT&T a 25% des parts, le reste allant à Shanghai Telecom (ST) et Shanghai investissement. Si la JV a eu tant de mal à démarrer, c’est qu’elle fut imposée par l’Etat (le MII, tutelle du secteur) qui voulait un banc d’essai aux services IT à participation étrangère, tandis que ST craignait la concurrence à sa maison mère, China Telecom (qui tient 3 voix sur 6 au conseil d’administration.). Sous la marque Unisiti, Symphony vendra ses services dans Pudong, puis Shanghai, Pékin, Canton, Shenzhen – et la Chine.

NB : Déjà sensible lors de l’éclatement de CT, fin 2001, en 4 firmes, cette volonté d’ouverture du MII force à repenser son image, étant jusqu’à hier perçu comme forteresse des intérêts publics!

· Depuis la chute des prix des «puces» en décembre 2001, la concurrence fait rage dans la production de leur support, les «gaufres», avec l’émergence de chaînes en 8 voire 12 pouces de largeur contre 4 jusqu’alors. Dans ce domaine, la Chine compte une Mecque, Shanghai, à qui tous les ténors font une place. Aujourd’hui, seuls deux groupes y produisent en 8 pouces –SMIC et Huarong-NEC, mais les choses bougent. TSMC et United Micro (leaders taiwanais) préparent leur arrivée à Shanghai ET à Taiwan, mais assurent que l’île «restera à long terme le centre mondial le moins cher». 3 nippons, Ferrotec, Toshiba, Mitsui vont installer à Shanghai, pour 145M$, le plus grand «gaufrier» du pays, et veulent produire pour 210M$/an, pour l’export uniquement (leurs propres besoins) dans les 1ères années. Enfin, Shanghai qui a vu sa production de puces multipliée par 15 en 5 ans, crée le parc électronique de Zhangjiang (Pudong), d’un coût de 18MM$ dont 9, pour circuits intégrés. Elle y attend pour 10MM$ d’investissements, et 10 firmes/chaînes spécialisées en "chips".

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