Joint-venture : Kelon, ‘H-share’ épinglée

· En février, l’Union Européenne interdisait l’import de viandes et crustacés de Chine teintés d’agents conservateurs bannis. Action qui était inéluctable après l’entrée à l’OMC (aux normes plus sévères). Discrètement, Pékin tente de mettre ses exports alimentaires aux normes internationales. Ce qui n’empêche le ministre de la santé, le 14/3, de présenter ce qui apparaît aux experts une rétorsion : le ban des produits cosmétiques de 18 pays (Europe + Japon) aux extraits bovins ou ovins. L’UE, qui ne "voit pas de base logique" à la mesure (d’application au 20/4), n’a pas indiqué son prochain pas.

· La filiale hongkongaise de Kelon (Guangdong), n°1 nationale du micro-ondes l’an passé, vient d’être réin-scrite au tableau des titres en vente à la bourse de HK, après trois mois de suspension: épilogue d’une affaire secrète jusqu’alors. Kelon-(HK) avait été punie pour avoir secrètement fourni à sa maison mère 150M$ en 2001, sans en avertir le Stock Exchange, bien au-delà des 25% de capi-tal autorisés. Elle l’avait fait au travers de 12 prêts et paiements de matières 1ères, pub, assurances, et jeux d’écriture. Elle avait aggravé son cas, en cédant à un magnat local 20.6% de ses parts, au "prix du marché" de 68M$: transaction ramenée, après audit public, à 42M$. Ce cas apporte deux enseignements :

? Kelon (Guangdong) a connu des mois difficiles en 2001, la contraignant à prendre des risques,

‚ la bourse de HK, hier plus permissive envers les irrégularités des H-shares de Chine, se montre moins flexible aujourd’hui – c’est son avenir qui en dépend.

 

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