· Selon le dernier rapport de la BM, l’insuffisance en eau coûte à la Chine 7,2MM$/an,et coûtera bientôt 13MM$/an si rien n’est fait. A moins d’un investissement de162MM$ d’ici 2025, le manque d’eau «sera un frein très lourd au développement économique et social». De manière plus inattendue, même Shanghai, zone de lacs, rivières et marais, en souffre. Lors de sa 10e «Semaine de l’Economie de l’Eau Urbaine» (14-20 /5), la mairie a signalé que sa capacité n’atteignait plus que 1000m3/personne/an, 50% de la moyenne du pays, en dessous des 1700m3 du niveau d’alarme mondial. 99% des nappes phréatiques de la ville ne sont plus potables – prix de l’insuffisance de ses 12 centres d’épuration, qui ne traitent que 9% de ses eaux usées (6Mt/j ).Un autre point faible, tient au mauvais réseau d’adduction: 12% des 7600km de tuyaux ont plus de 30 ans et fuient. Enfin, le gaspillage prend son écot – conséquence de la quasi-gratuité. Ainsi le shanghaien, inconscient, consomme 200l/j, soit 50 de plus que le japonais. Le déséquilibre toujours plus fort entre offre et demande, apportera de nombreuses opportunités à des groupes multinationaux, tel Suez qui a déjà monté 100 stations de traitement de l’eau en Chine, et qui attend des MM$ en contrats d’ici 2020.
· A la tête d’une délégation d’ entrepreneurs, le Président. Autrichien Thomas Klestil a célébré le 30e anniversaire des relations diplomatiques avec la Chine, destination n°1(HK incluse) des exports autrichiens –860M$ de biens et services en 2000, +60%. C’était l’occasion de promouvoir ce petit pays alpin à haute tradition industrielle et technique : la mission Klestil a généré entre 430M$ et 510M$ de contrats, le plus remarquable étant celui d’AT&S, n°1 européen des circuits imprimés. Le 19/5, le groupe a annoncé une usine de 750 employés, pour 128M$ près de Shanghai. Dès 2002, ce plus gros investissement autrichien en Chine produira par an, 50M de circuits imprimés destinés à Nokia, Siemens et des nationaux comme Kejian, Haier et TCL.
Sommaire N° 20