Joint-venture : Un club étranger contre les faux

• Séduits par la perspective d’un marché de 60M d’internautes en 2005, les télécoms chinois se montrent voraces d’équipements étrangers : en 2000, les 4 groupes publics, China Telecom, Unicom, Jitong et Netcom, vont commander pour 1MM USD, dont la part du roi (700MUSD) revient à Unicom, pour déployer son réseau à large bande et à intégration de services, de type ATM et IP. Lucent Tech. (US) a déjà engrangé 100MUSD de contrats (CT, Unicom, Netcom).

De son côté, le MII poursuit sa campagne"nationale": les Compagnies internet basées en Chine, avant d’entrer en bourse étrangère, devront obtenir le feu vert du MII. Ceci, sans préjudice des tampons d’autres instances comme CSRC et Conseil d’Etat.

NB: ce regain de dynamisme protectionniste serait lié, dit la rumeur, à un départ possible du Min. Wu Jichuan, patron du MII.

 

• Après les USA, l’Empire du Milieu est devenu le second marché de Nokia, leader mondial du "dageda" (téléphone GSM): 27% du marché en 1999, 76M d’appareils vendus (+50%).

Avec ses sept JV et sa société à 100%, le géant finlandais a généré 2,3MMUSD de chiffre (+15%) en Chine, dont 40% exportés vers l’Asie et l’Europe.

 

• En Chine, sur 100 savons, tubes dentifrice ou sacs de lessive vendus sous le label de Procter &Gamble, 40% sont des copies.

Idem, pour toute paire de chaussures de sport Nike légitime, s’en vend une fausse. 28 groupes étrangers, parmi lesquels Unilever, Coca Cola, Glaxo, réagissent en créant le Comité de Protection des Marques de Qualité (en anglais QBPC).

Poliment mais fermement, ce lobby tente de sensibiliser l’administration à la lutte contre la contrefaçon, dans l’intérêt commun: les 28 groupes "pèsent" 6MMUSD d’investissements locaux.

Avez-vous aimé cet article ?
Note des lecteurs:
0/5
0 de Votes
Ecrire un commentaire