Joint-venture : Fonds d’investissements étranger: feu vert imminent

· Après rachat en 1999 de son compatriote Kia, le coréen Hyundai entre dans la JV auto Kia /Yueda à Yangcheng (Jiangsu). De 15MUSD de capital, la JV passe à 60MUSD, puis (à terme, investissement Hyundai) 300MUSD. Yangcheng assemble la Pride, concept de Ford / Mazda équipé (pour 12000USD) d’un moteur 1,4L à injection électronique et transmission automatique. Les 1000 Pride montées en 1999 passeront à 15000 en 2000, puis 200000 produites en 2002 (dont 3/4 assemblées à l’étranger), et 300000 à terme.

· Le meeting national annuel des banques, assurances et maisons de courtage (25-28 janvier 2000, Pékin), a dévoilé la plupart des mesures de relance de la bourse qui apparaîtront après le Chunjie :

[1] la poursuite des ventes des titres d’entreprises d’Etat (EE), à concurrence de 49%, au privé (à l’étranger, en Bourse), mais aussi aux EE elles-mêmes, les rapprochant d’une "privatisation de facto",

[2] la création de marchés secondaires hi-tech à Shanghai et à Shenzhen, permettant des synergies entre start-ups et GEE (cf.VdlC n°3),

[3] l’éviction hors bourse, pour toute EE dans le rouge plus de trois ans,

[4] l’entrée sur le marché des fonds d’invests permise à la finance étrangère.

Avec cette double limite : pas de fonds en parts A (réservées aux chinois, 90% du marché), et contrôle de la JV par la partie chinoise.

 

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