Poussés par une campagne de préférence nationale, 10 producteurs locaux de téléphonie mobile verront leur part du marché passer de 6 à 15% en 2000. Une remontée rapide depuis 1998 (date de leur entrée dans le secteur), due à une politique de prix bas.
En mai 2000, Motorola, Nokia et Ericsson tenaient 32%, 29% et 21% du marché. Depuis 1999, ces géants ont dû baisser leur prix jusqu’à 50%.
NB : la reconquête du marché par des groupes tels Konka ou TCL, est freinée par l’absence de moyens financiers. L’industrie locale investit moins dans la publicité et la promotion, et dépend de l’étranger pour la production de "puces".
Pour l’aciérie chinoise, les années se suivent et ne se ressemblent pas. En ’99, le secteur souffrait de surproduction (+27% depuis 1993) et de fonte des profits (-93%).
En octobre 2000, le système de quotas en place depuis un an et la fermeture de 106 petites unités polluantes a permis d’écrêter la croissance de 5,8% (moyenne depuis sept ans) à 3,5%, avec 82Mt produites entre janvier et août.
Grandes et moyennes Entreprises d’Etat ont pu réduire leurs coûts de 26% (janvier – août) et leurs pertes de 17%. L’effort a porté sur la qualité : 10Mt de tubes et laminés seront exportés en 2000.
Enfin, avec un marché intérieur de +4%/an en moyenne et une demande attendue de 165Mt en 2005, la Chine ses pose en 1er consommateur mondial.
En annonçant (22/09) son entrée dans le secteur des climatiseurs et des réfrigérateurs, Galanz, n°1 national du micro-ondes a indéniablement semé la consternation parmi la concurrence. Pour 242M$, le groupe de Shenzhen compte produire d’ici 2002 à 2004 jusqu’à 8M de climatiseurs et 5M de réfrigérateurs par an.
Objectif : prendre sa part des 90% du marché urbain encore vierge.
Technique : briser les prix par sa capacité de production de masse. La marge bénéficiaire en climatiseurs est de 35%, et en réfrigérateurs de 30% : Galanz peut encore écraser les prix.
Sommaire N° 32