En 1995, pour lutter contre l’inflation et l’anarchie des investissements municipaux, le Conseil d’Etat soumettait la construction de métros à son autorisation. En 1998, puis février 2000, le moratoire était levé en faveur de six villes (Shenzhen, Nankin, Chongqing, Changchun, Wuhan et Dalian), tandis que les trois déjà titulaires d’un réseau recevaient le feu vert pour son extension. 400 km de métro devraient être achevés d’ici 2005. A présent, à en croire Hong Kong-imail, aux termes d’une circulaire de la State Development Planning Commision (SDPC), toute ville de plus d’1M d’habitants pourra se doter de son propre métro – à condition de pouvoir en assumer le financement.
Plusieurs dizaines de villes seraient concernées. Un triple intérêt en est attendu : une baisse de la pollution aérienne (nouvelle priorité nationale), une amélioration de la productivité industrielle (par l’économie des M d’heures de travail perdues en navettes quotidiennes), et le maintien d’investissements d’infrastructures, dont l’effort sera reporté du pouvoir central vers les provinces. La porte étroite se trouve au niveau du financement, en fort déficit à travers le pays: sur les six villes élues en février, Chongqing est la seule (grâce à des subventions d’ "aide à l’ouest") à avoir engagé les travaux.
Un triangle isocèle autoroutier reliera Shanghai, Hangzhou et Ningbo à partir de 2006, après achèvement du chantier sur le point de débuter. 785M$ financeront cet axe à six voies de 40 km dont un pont de 28 km enjambant la baie de Hangzhou, entre Cixi (Ningbo) et Jiaxing. La route entre Shanghai et Ningbo en sera raccourcie de 130 km.
Sommaire N° 29