A la loupe : Tianjin – la Joint Venture Toyota, enfin sur pied

La 1ère Joint venture auto signée en 2000, est celle d’un groupe anciennement sur place, Toyota, qui doit payer le prix pour avoir refusé, en 1987, de produire en Chine, comptant sur sa puissance commerciale pour exporter.

La progression des européens en Chine (Volkwagen, Gangzhou Peugeot Automobile Corporation puis Dongfeng Citroën Automobile Corporation) a forcé Toyota à reconsidérer sa décision.

Dès 1993, le n°1 nippon vendait à la TAI (Tianjin) la licence de sa Charade, rebaptisée Xiali. En 1995, elle ouvrait sa 1ère Joint Venture, et achetait (au moins 25%) des parts de l’entreprise d’État. En 1998, elle avait neuf Joint Venture, allant du montage de minibus, à la production de moteurs de 1,3l.

Dès 1998, Tianjin soutenait, pour Toyota, une demande de Joint venture pour 30.000 puis 150.000 Corolla.

Toyota "aiderait"  par ailleurs Xiali à produire 300.000 véhicules/an. En novembre 1999, le groupe "espérait" une licence Joint Venture pour une capacité de 150000 unités/an…

Finalement, c’est un permis pour 30.000 petites voitures qui émerge, pour une Joint Venture (50/50) au capital de 100MUSD.

Type dérivé de la Vitz, "modèle stratégique mondial" du groupe. Le prix sera bas : 100.000Y (12.000USD).

Toyota assistera aussi Xiali dans la production d’une Charade "redessinée", et espère rattraper la concurrence, grâce à la hausse escomptée de la demande après l’entrée à l’OMC. Mais la barre des 30.000 unités est une limitation sévère – sur un marché déprimé, les nouveaux acteurs partent handicapés.

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