Argent : Une affaire qui marche :: l’école privée

• Le même jour (17/5), Unicom et China Mobile (groupe CT) lancent le service " WAP " (Wireless Application Protocol), donnant accès à Internet via un téléphone portable. Par ce nouveau vecteur, opérateurs de télécom et start-ups espèrent attirer la –nombreuse – tranche sociale inapte à l’ordinateur. "On ne sera pas prêts avant cinq ans" dit Song Jude, professeur à l’Université des PTT : le réseau est trop faible, sites et logiciels sont inadaptés à l’écran du téléphone, dont les coûts sont encore prohibitifs.

• L’enseignement privé se porte très bien en Chine, profitant de l’indigence des moyens publics. De la maternelle à l’université, en 1999, la Chine comptait 45.000 "boîtes" privées (5% du tout), qui enrôlaient 5,7M de jeunes (2,4% du tout). En primaire et secondaire, surtout en régions pauvres de l’intérieur, elles ont pour mandat de préparer les enfants de la bourgeoisie naissante, dans de meilleures conditions matérielles et morales (cf. article "Petit Peuple") au concours d’entrée aux universités (qui en Chine fait fonction de Bac). Avec des diplômes non reconnus, les 1240 universités privées, surtout à la Côte, se partagent le marché de ceux – pouvant payer – ayant échoué au concours. Ils sont 1,2M dans ce cas, environ 20% de ceux rejetés par le système officiel, et 10% de l’enrôlement public.

 

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