Les choses n’allaient pas bien en novembre, pour Taeco, Joint venture de maintenance d’avions de ligne à Xiamen (Fujian) : deux tiers du personnel s’étaient mis en grève du zèle, suite à la réduction annoncée du paiement des heures supplémentaires de 16%, et aux menaces de mise à pied.
En cette année "noire", les transporteurs aériens différaient l’entretien des appareils. De plus, les douanes prélevaient – illégalement- 10% sur les pièces importées. Aujourd’hui tout va mieux : les douanes de Xiamen sont "assainies" suite à l’exposition d’un scandale en MMUSD, touchant toute la mairie. Avec les prix imposés, les transporteurs regagnent de l’argent, et envoient leurs avions au garage, permettant à Taeco de construire un troisième hangar pour 55MUSD, tout en recrutant 1000 employés de plus (à 5000Y/ mois de salaire).
Dès 2002 sa capacité d’accueil passera à 9 Boeing ou (cette année) Airbus.
Après 2 ans d’intenses préparatifs, Cyberport, le projet fétiche de Hong Kong, reçoit son feu vert.
D’un coût de 2MMUSD, ce parc industriel de 26ha installé dans l’île-même, veut devenir leader asiatique des technologies de l’information, et rassemblera 100 compagnies de soft- et hardware, y compris centre de Recherche & Développement et résidences. Par rapport au projet analogue en cours de développement en Chine (cf VdlC n°V/16), et même à la toute puissante Silicon Valley (Californie, Etats-Unis) Hong Kong pense offrir un "plus" en combinant son savoir-faire, son indépendance et des loyers subventionnés. Déjà IBM, Microsoft et Yahoo sont sur les rangs, en dépit des deux handicaps du projet : il n’y a pas eu d’appel d’offre, lequel a été confié à Pacific Century Cyberworks, le groupe de Richard Li, (fils de Li Kashing, tout juste désigné par un magazine hongkongais "l’homme le plus puissant d’Asie») – dont les preuves restent à faire.
Wuhan, ville "française"? Le poumon industriel de l’intérieur chinois concentre 1,5MM USD d’investissements français, soit 25% du total national, et 13% des capitaux étrangers en ville.
Avec Dongfeng, n°2 national du camion, Citroën en a fait un "hub"de l’automobile chinoise en y installant leur Joint Venture Dongfeng Citroën Automobile Corporation, entraînant dans leur sillage cinq équipementiers, parmi lesquels Valeo et Sacred, puis Renault. Ont suivi 15 firmes prêtes à relever le défi d’aller à l’Ouest. Coopération complétée sur le plan universitaire, par des programmes de recherche dans 30 villes différentes.
Sommaire N° 17