A la loupe : Quel avenir pour le e-commerce chinois ?

200 startups en 1999 (5000 jobs), cinq fois plus en 2000,  pour un chiffre quadruplé à 100M USD?

Prédictions étudiées, et contestées lors du Sommet d’e-Business de Pékin (6-8/4) en présence de 300 groupes mondiaux -d’autant que la Bourse de ces valeurs (NASDAQ, GEM) pliait du genou (-14% en 48h).

Shanghai poursuit la construction de son Cyberport: d’ici décembre,50% des logis seront reliés au RNIS, et 95% des zones de standing auront, avec la fibre optique, l’accès simultané au téléphone, à la TV et au Net.

Les abonnés auront doublé (2M). Un but avoué du Cyberport :

briser les monopoles du MII et des réseaux de câble TV. Shanghai pense aussi produire en ‘2000, pour 12MMUSD de matériel informatique et dépasser bientôt Pékin (Zhongguancun) et Shenzhen, les deux leaders.

Entre-temps, suivant les ex.de Netease et Sina. com, deux start-ups ayant obtenu le feu vert pékinois pour s’inscrire au Nasdaq, de nombreuses Cies Internet se restructurent pour suivre la nouvelle règle du MII:leurs sites chinois doivent être propriété chinoise, et les maisons mères, doivent être «fournisseurs de services» et non de «contenu».

Il faut donc transférer la propriété du portail, quitte à en facturer la maintenance à leur filiale.

Vulnérable, Sohu, rival de Sina et Netease, demande à son tour son inscription au Nasdaq,mais sans avoir préalablement renationalisé son site chinois

Avez-vous aimé cet article ?
Note des lecteurs:
0/5
0 de Votes
Ecrire un commentaire