Petit Peuple : Nouveau : le divorce à la chinoise

• On connaissait le divorce à l’italienne : voici venir celui à la chinoise, hier campagnard, qui fait à présent tache d’huile dans les villes. Il s’agit d’une fraude – les couples ne se séparent que fictivement. Au village, M. et Mme Zhang, voisins des Liu, peuvent « divorcer » pour faire un « remariage croisé » : ils en tirent le droit à un enfant en plus (et la justice n’ira pas voir, si le bambin « adultérin » vient de l’« ancien » mari).

A la ville, les « divorcés », pour peu qu’ils émargent à la même Entreprise d’Etat, ont droit à deux appartements au lieu de un, qu’ils peuvent ensuite, pour quelques mois encore, racheter pour une bouchée de pain… Affaire compliquée, mais qui marche !

• Deux perles de l’étrange, qui foisonne dans la vie quotidienne :

[1] le 4 décembre 1998, au collège Gailipu (Pékin), 13 filles et 2 garçons passent à tabac, deux heures durant, Melle Shi Wei, pour avoir dénoncé le séjour nocturne de garçons dans le dortoir des filles. Le bizarre, c’est que ce sont les filles qui ont senti le besoin de se « venge r» (sic).

[2] A Huadu (Canton), Deng et Li avaient coutume de récupérer les foetus humains dans les poubelles de l’hôpital, pour en tirer des re-mèdes pour leur fille malade. Mais pourquoi la police s’est elle sentie tenue de morigéner le couple (et non l’hôpital), pour sa « naïveté »?

• La fermeté de la police pékinoise croît au même rythme que l’engorgement des artères, dont la surface reste stationnaire : 292 conducteurs qui avaient omis de payer leurs amendes durant une période de plus de trois mois, se sont vus résilier leurs permis -avertissement sans frais des autorités, les temps changent !

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