A la loupe : Maladie rampante: l’évasion comptable

Hier, Entreprises d’Etat et provinces, pour leurs besoins en devises avaient toutes leur caisse noire à HongKong. Depuis le retour de la Région Administrative Spéciale (RAS) à la mère patrie, la pratique semble en recul, relayée par celle de l’évasion comptable, qui regroupe toutes les techniques imaginables (et d’autres encore) de faux en import-export.

[1] La classique fausse exportation, donne droit à une vraie restitution de TVA (y compris cet export constaté, de cartons à ordinateurs chargés de sable au poids exact).

[2] La Joint venture de paille, établie par des compagnies cantonaises avec elles-mêmes, procure à ces dernières des « investissements étrangers » fictifs, pour d’authentiques avantages fiscaux.

[3] En 1998, les faux certificats d’import se chiffreraient en MMUSD, ouvrant des lignes de crédits, immédiatement replacés à l’étranger ou dans la contrebande, laquelle à causé, en fusillades navales et frontalières, la mort d’une part des 400 policiers tombés en 1998 au champ d’honneur.

Total : Dès 1997, l’impôt, en pourcentage PNB, était passé de 55% (en 1994) à 49%. En 1998, les réserves en devises ont énigmatiquement stagné (145MMUSD, 5MM de plus), malgré les 89MM USD déclarés en profit commerciaux et en investissements directs : 84MMUSD donc, sont dans la nature, détournés ou faussement déclarés.

Ce qui explique la dureté des mesures prises, les 30 règlements nouveaux, la création présente d’une police des douanes. Tout ceci ayant pour objet, et effet, de « geler » les sorties de devises, même pour les Joint ventures, et de porter aux calendes chinoises la pleine convertibilité du Renminbi.

 

Avez-vous aimé cet article ?
Note des lecteurs:
0/5
1 de Votes
Ecrire un commentaire