• On avait vu (VDLC n°23) l’histoire édifiante de ce restaurateur de Wuhan qui n’avait pas hésité à payer 15000USD pour sauver la vie de son cuisinier mordu par une vipère, en affrétant un vol spécial vers le centre anti-poison de Canton. Mais en Chine, l’histoire ne s’arrête pas : devenu célèbre, le restaurant n’a plus désempli, au point de « peser » 2MY. Dont le maître-queue miraculé exigea en août sa part, estimant être à la source de cette manne. Si fait que le patron lui répondit qu’il l’avait sauvé, par pure miséricorde – et le congédia sur le champ, avec les sept autres gâte-sauces qui s’étaient joints à sa corporatiste démarche !
• Amoureux de plaisirs révolus, M.Wang avait converti sa chambre dans une siheyuan (cour carrée traditionnelle pékinoise, époque Ming) en une fumerie d’opium, sous le nom provocateur de « Club de la Drogue ». Ce que la clientèle (non identifiée, souvent issue des milieux artistes) appréciait le plus, était la sécurité : un circuit vidéo permettait d’anticiper toute descente de police. Laquelle débarqua pourtant, un soir torride (20 août), effectuant un beau coup de filet (7 arrestations). M. Wang et ses honorables invités étaient simplement, momentanément, déconnectés des duretés de ce monde, par l’usage inconsidéré des paradis artificiels !
Sommaire N° 29