Aux leaders de l’Armée Populaire de Libération (cf VDLC 25), la guerre du Kosovo a permis de prendre la mesure de l’écart séparant womende xinchangcheng (« notre nouvelle Grande Muraille »), des forces occidentales. Dépossédée en 1998 de son empire industriel, l’Armée Populaire de Libération (APL) a pu exploiter cette occasion, comme celle du bombardement de son ambassade à Belgrade, pour réclamer les moyens de rattraper son retard.
Le 11 juillet, sur décret de la CMC (Commission Militaire Centrale) et du Conseil d’Etat, l’APL reçoit, après 3 ans de test, le droit de recruter un corps de sous-officiers, qui étrangement manquait dans l’armée chinoise. La durée du service est baissée de 4 à 2 ans, et les recrues voulant « rempiler », auront l’obligation de mériter une promotion. Le même code permet le recrutement de « sous-off. » à partir du monde civil, en fonction de compétences (informatique, etc.) – ceci, afin d’accélérer la montée en puissance technique de la grande Muette.
Idem, les quatre « piliers » de l’APL (Quartier Général de l’état-major, Départements Politique, Logistique et d’Armement général) vont renvoyer sous 5 ans tous leurs officiers dans les quatre Académies militaires restructurées, afin de disposer d’un cadre rompu aux techniques et armements nouveaux, condition préalable pour mener une guerre high tech.
Enfin, le cœur « armement » des ex-usines de l’APL vient d’être remodelé en 10 Entreprises d’Etat spécialisées, du nucléaire à l’aérospatiale. Derniers cris, vantés dans la presse : la bombe à neutron, et le destroyer Yantai, de technologie dite furtive, à la coque plaquée d’un vernis composite, capable d’absorber l’onde du radar ennemi.
Sommaire N° 28