Temps fort : New Delhi, Islamabad montent à Pékin

Le hasard (?) ordonne 2 événements simultanés, favorables au rapprochement de deux géants rivaux : Chine et Inde.

[1] le conflit indopakistanais au Cachemire. Par cette guerre d’altitude, il grève insupportablement les maigres budgets des deux pays. Les deux ministres des affaires étrangères sont montés, presque ensemble, à Pékin, chercher un médiateur, ou sonder les intentions du voisin, traditionnellement, depuis toujours, ami d’Islamabad (tandis que New Delhi avait pour allié Moscou).

[2] les frappes de l’OTAN sur la Yougoslavie. Elles ont choqué tant l’Inde que la Chine, qui n’y voient rien de plus qu’un renfort fourni par les « naïfs » européens, du « gendarme du monde yankee ». Il fallait cela, à Pékin, pour oublier les propos de George Fernandes, ministre indien de la défense, qui décrivait Pékin l en 1998 comme un « ennemi potentiel ». L‘indien Jaswant Singh et Zhu Rongji se sont efforcés de normaliser, et de tout faire pour améliorer les « ridicules » (sic) 2Million USD de leur commerce bilatéral. Tout en remarquant qu’en tant que « les deux plus grands PVD du monde », Chine et Inde avaient « forcément des expériences à partager ». L’idée étant que si ces deux géants parvenaient à s’entendre, le sort de l’Asie en serait changé.

 

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