Un récent sondage des services économiques de l’ambassade de l’Allemagne permet de dresser, à défaut d’un portrait de l’homme d’affaires allemand au Pays du Milieu, du moins celui de ses soucis (par ordre d’intensité):
– 92% voient dans les tarifs douaniers l’obstacle n°1 à l’investissement et au commerce.
– 87% dénoncent les applications variables de ces tarifs d’un point à l’autre du territoire.
– 82% estiment inacceptable l’interdiction faite aux investisseurs étrangers de s’organiser en chambres professionnelles.
– 75% souhaitent une licence à durée indéterminée pour leurs bureaux de représentation.
– 74% regrettent les lourdes procédures administratives nécessaires pour l’ouverture d’une filiale de leur groupe en Chine.
– 72% réclament la suppression des quotas d’export (obligatoire) pour leurs industries.
Les autres demandes, partagées par au moins les 2/3 des firmes interrogées, concernent la libéralisation des quotas d’import (pour industries chinoises), et l’ouverture du commerce (vrac/détail) et du transport, à l’étranger.
Toutes ces exigences, réunies, reproduisant une assez bonne «photo» du futur contrat d’adhésion de la Chine à l’OMC et dont la réalisation marquera, pour les opérateurs étrangers (pas seulement allemands), une vraie «renaissance»!
Sommaire N° 23