A la loupe : LE TABAC: un ami de la Chine, qui lui veut du mal!

Faire le ménage, dans le secteur du tabac, peut s’avérer à haut risque:

Le 11/11, 28 inspecteurs et 2 journalistes en ont fait l’expérience, ayant débarqué à Wujiacun, village du Zhejiang: roués de coups, cameras volées, ils furent chassés, sans avoir pu remporter les 10 caisses de fausses cigarettes, découvertes sur place.

Folklore mis à part, le tabac, en Chine, n’est pas si "sympa": s’il assure parfois 50 à 70% des revenus locaux (d’où, la mansuétude des mairies à son endroit), il triche aussi: l’audit des producteurs du Hubei, a établi qu’ils avaient fraudé pour plus d’un MMY de taxes dans l’année.

Enfin, et c’est l’essentiel, une étude du British medical journal (sur la base d’un sondage auprès d’un M de familles ayant souffert un décès tabagique) révèle l’ampleur effrayante du fléau en ce pays,  où se grille un mégot sur 3 dans le monde.

Ce sont les hommes, qui "trinquent" (les  femmes, dont 10% fumaient en 1950, se sont dégagées de ce vice: 1% aujourd’hui). Chaque jour, 2000 gars meurent du tabac.  En 2050, si rien ne change, ils seront 8000, et 3 M/an. Et surtout, sur les 300M de jeunes hommes de moins de 29 ans, 1/3 est condamné par la statistique, à mourir du tabac.

L’Etat a fait beaucoup (la Chine dispose aujourd’hui d’une des législations les plus rigides de la planète), mais tard: victime de l’illusion, qu’avec une population d’1/5 de la terre, des économies en vies humaines n’étaient pas une priorité. Mais surtout, disent les historiens, le Céleste Empire n’en finit pas de se sevrer, au tabac, du fléau de l’opium, abandonné du jour au lendemain en 1949.Et d’autre part, le sentiment de solitude, terreau du tabac, croît au même rythme que le PNB.

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