1. Selon l’Economist Intelligence Unit (Londres), la Chine restera le 1er marché d’Asie pour la production pharmaceutique, mais aussi, dans la zone, le pays à plus haut risque.
Ceci, en raison des prix trop élevés, de la sur réglementation -voire, de la trop faible protection des inventions étrangères. La réforme en cours du système de santé «ne permettra pas de profits notables à court terme», pour les 1500 JV dont 15 des 20 tenors mondiaux.
2. Suite au crash de la GITIC (Guangdong Int’l Trust and Investment Corp.), tenu secret en Chine mais qui a secoué la finance internationale, deux agences mondiales de rating, viennent de rétrograder l’une, trois ITIC (Int’l Trust and Investment Corp.), l’autre cinq.
Pendant ce temps, Pékin nettoie son circuit monétaire: fermeture (28 oct.) de 12 coopératives de crédit, et de tous les centres de swap, qui fournissaient les firmes en USD.
Commentaire d’un banquier: «aujourd’hui, très peu d’étrangers ont l’esprit à prêter aux banques chinoises». Conclusion: en banque comme en pharmacie, la qualité du risque commence à se déliter.
3. Septembre noir pour Pékin (capitale), avec 195MUSD d’exports, 351M d’imports, pires chiffres de l’année, dus à une compétitivité accrue des pays asiatiques.
Alors que les JV stagnent, leurs propres groupes ex-portent, depuis Corée ou Thaïlande, vers la Chine. En somme: alors que des signes avant-coureurs de reprises apparaissent, tout se passe comme si, dans cette crise, l’Asie avait mangé son riz grège, et la Chine son riz blanc.
Sommaire N° 35