En terme de contrats, la visite de Lionel Jospin en Chine a été «sauvée» par l’étape shanghaïenne, avec 1,2 MMFF de commandes pour la ligne 3 de métro (26 rames de 6 wagons). Autres affaires signées : une Joint-venture ciments Lafarge au Sichuan (150MUSD, à 75% Lafarge), et une station d’épuration des eaux en « Build,Operate,Ttransfer »: construction aux frais de l’investisseur, également opérateur sur 20 à 30 ans (BOT) à Chengdu (Sichuan), pour Vivendi (100MUSD), des terminaux de paiement bancaires (Ingenico), des usines de cartes à puces/micromodules (Cybernetix), une usine de retraitement d’ordures à Pudong (Lyonnaise/Alstom, 30MUSD), un contrat de coopé technique innovantes pour EDF…
Au volet « politique », les textes signés par Pékin et Paris traduisent une volonté de rapprochement, (un peu comme les Etats européens dans les années ’50).Tels cette Déclaration de coopération financière, prélude à une association future entre la Banque Populaire de Chine (BPdC) et les autorités de la zone Euro; la création d’un comité de coopé agricole et agro-alimentaire (pour accroître les échanges, normaliser, protéger les Appellation d’ Origine Contrôlée AOC), ou les accords « LIAMA/Internet » (voir ci-dessous).
On a aussi relevé l’effort imposé à L. Jospin, de se rendre à Hefei (Anhui) pour rencontrer le Président Jiang, le don français de 4MUSD pour la création d’un «centre de secours aux catastrophes naturelles» à Wuhan. Tandis que Jiang annonçait ses conditions pour rencontrer le Dalai Lama (reconnaître la mère patrie, ET ne plus aller à Taiwan) : c’est peut être le début d’un déblocage, et en tout cas, la poursuite d’un dialogue avec le Dalai Lama, par visiteurs étrangers interposés (la réponse à une question qui avait été posée, pour le compte du chef spirituel du Toit du Monde, par Bill Clinton en juin.
Sommaire N° 31