Wang Shouhai, nouveau maire de Wuhan, maintient la tradition locale de francophilie : rôle repris à la Shanghai de l’ancien régime, et qui peut rapporter gros.
Déjà par le passé, bon nombre de groupes français se sont vus offrir des conditions fort alléchantes pour venir s’installer à Wuhan – qui affiche, comme atout principal, celui de plaque tournante ferroviaire, routière, aérienne et fluviale de toute la Chine, avec un port sur le Yangtzé, accessible à des cargos de 10000t.
C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet du "Jardin industriel français", lancé dès 1994 à Paris par Mme Wu Yi, alors patronne du MOFTEC.
En bordure de la zone de Développement Economique et Technologique de Wuhan, 31 km² à 15 kms du centre-ville (où se trouve déjà la DCAC et la plupart de ses équipementiers), le « jardin » occupera 1 à 2 km² le long de l’autoroute 318 qui traverse la ville d’Est en Ouest et la relie(ra) à Pékin.
Appelés par Wuhan : des groupes actifs dans l’automobile (bien sûr!), le médical, l’instrument de précision, les télécoms, l’électronique et l’agro-alimentaire, notamment biologique. « Un projet fort bien présenté », a commenté le Secrétaire d’Etat Dondoux, devant la maquette. Aux industriels français de suivre!
Sommaire N° 13